Le congrès
Datte: 10/12/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: J A, Source: Hds
... premiers signes de la ménopause étaient là et je ne courais aucun risque de tomber enceinte.
Ses coups de reins m’avaient comblée et quand il m’avait prise en levrette, je m’étais sentie une vraie salope. Même si j’avais culpabilisé, cette situation avec un quasi inconnu qui me prenait par derrière, m’avait fait jouir. Il avait joui à son tour et je m’étais précipitée sous la douche pour me laver.
Il avait voulu passer la nuit avec moi, mais je l’avais renvoyé dans sa chambre. Les remords me taraudaient, j’en avais des nausées et je me sentais mal. Une fois Patrick parti, j’avais passé de longues heures à ressasser les évènements et je m’étais juré que ce serait mon seul et unique écart. Un accident de parcours dans une vie de fidélité. David était mon seul et unique amour.
Le lendemain, je m’étais rendue compte que mon téléphone était resté en mode avion. C’était la première fois que je ne discutais pas avec David avant de me coucher. Effectivement, j’avais trois appels en absence et quatre messages de sa part. J’avais complètement oublié mon mari pendant toute la soirée. Gênée, je lui avais envoyé un message prétextant un oubli de me reconnecter après le congrès et ma fatigue.
Le lendemain, Patrick s’était montré toujours aussi empressé et prévenant à mon égard et j’avais succombé bien trop facilement, oubliant toutes mes bonnes résolutions et ma honte. Encore une fois ? Pourquoi pas. Nous étions retournés dans ma chambre et après le sexe, j’avais mis Patrick à ...
... la porte et j’avais appelé David, même si j’étais très mal à l’aise et honteuse, après ce que je venais de faire.
Le jour suivant, je n’avais même pas fait mine de résister et après un dîner dans un excellent restaurant, nous étions rentrés à l’hôtel, comme un couple quelconque, et nous avions à nouveau baisé, c’est le mot qui convient en réalité, quand il n’y a pas de sentiments. Seule différence, il avait voulu me sodomiser et j’avais refusé. David sera toujours le seul à avoir ce privilège.
Ce fut le vendredi matin que je commençai à paniquer. Je venais de passer trois soirées avec Patrick et cela ne pouvait pas continuer, cela n’aurait même pas dû commencer. J’étais mariée, amoureuse de mon mari et j’avais cédé à cet homme comme une chienne en chaleur. Je me sentais sale et souillée.
L’après-midi, après le passage du dernier orateur, une verrée était prévue, suivie d’un dîner de clôture. Le départ était prévu le lendemain, samedi, après une dernière nuit sur place. Je donnai une vague excuse à Patrick, lui promettant de le rejoindre à l’apéro et je filai dans ma chambre. Mes bagages étaient prêts. Je descendis à la réception, réglai les détails de mon départ et rejoignis la gare le plus vite possible. Mon billet était open et je pouvais prendre n’importe quel train pour rentrer.
Une fois à bord, j’analysai mon comportement de ces derniers jours. J’avais déconné en couchant avec ce type. Je n’avais pas su résister et j’avais dû fuir l’hôtel pour ne pas baiser ...