1. La reine du bal


    Datte: 03/12/2024, Catégories: fh, fhh, fhhh, cérébral, confession, couple, Auteur: Ericcontact, Source: Revebebe

    ... Mais on a bien rigolé.
    
    J’entends l’eau couler. Irrésistible. Alors je ne résiste pas bien sûr et je vais jeter un œil à la porte qu’elle laisse toujours entrouverte.
    
    Je n’avais jamais espionné Séverine, encore moins sous la douche. Évidemment, je l’avais vue nue (au bout de quinze ans, ça aurait été bizarre), se douchant pendant que je me brossais les dents ou s’habillant dans notre dressing. Maisespionner donne une tout autre impression à la même vision.
    
    Et là, elle passe ses mains dans la mousse du gel douche sur tout son corps. Si j’étais un auteur, je pourrais écrire tout un récit juste sur ma femme en train de se doucher, détaillant la main lente qui passe sur sa peau, faisant un léger pli juste sur le bord d’attaque des doigts, puis s’arrondissant sous ses seins majestueux pour les remonter encore plus lentement, jusqu’à ce que les mamelons passés ils retombent lourdement et qu’elle recommence encore.
    
    Tout compte fait, je pourrai écrire un récit entier sur ses seins. Soyons honnêtes à la fin.
    
    Je m’éclipse et vais terminer ma mise en place.
    
    ***
    
    — Mhh… il est vraiment monstrueux. Je suis au paradis, Chéri.
    
    Séverine ne parle pas de moi ou de mon pénis, malheureusement.
    
    — Tu ne crois pas si bien dire, c’est la cuvéele Paradis de Saint-Pierre.
    — Dieu lui-même devait être au-dessus de la cuve quand ils l’ont faite. Ça roule en bouche, c’est une merveille, s’extasie-t-elle encore. C’est qui le vigneron ? demande-t-elle en regardant l’étiquette.
    — ...
    ... Encore un gars doué, sûrement.
    — Si ça se trouve, c’estune œnologue, suggère-t-elle. Ah, non, Pierre et Jérôme. Je devrais les prendre comme amants ces deux-là.
    — Le père et le fils, donc ? dis-je en regardant à mon tour l’étiquette.
    — Rhooooo… Non, quand même, chéri, tu exagères de me suggérer ça !
    
    On éclate de rire de sa vanne.
    
    — Il… y a une question que tu ne m’as pas encore posée mon amour, me demande-t-elle alors.
    — Laquelle, ma belle ?
    — Si je… ne t’ai jamais trompé depuis quinze ans. Au vu de ce que je faisais avant de te connaître, tu pourrais y avoir pensé.
    — Bien sûr que j’y ai pensé. Mais en fait, je sais déjà que ça n’est pas le cas.
    — Comment le sais-tu ?
    — Parce que j’ai confiance en toi. Tu me connais, de par mon métier, je n’ai jamais confiance en l’être humain.
    — T’es analyste en accidents. Forcément, tu n’as plus confiance dans les êtres humains, ils font n’importe quoi !
    — Justement, ça n’est pas ton cas. Et j’ai quinze ans d’expérience, dis-je en souriant.
    — Je suis flattée, mon amour. Mais pour la petite histoire, je n’ai jamais fauté.
    — Même lors de ces fameuses soirées d’après les réunions, alors ? ajouté-je en revenant à la discussion de la veille.
    — Hi hi… tu retombes toujours sur tes pattes, j’adore… Eh bien, comme je te l’ai dit, j’ai toujours refusé d’y aller.
    — Mais c’est quoi, même si j’ai ma petite idée ?
    — En gros… une partouze.
    — OK, donc c’était bien ma petite idée.
    
    Elle rit et moi aussi.
    
    — Mais donc… Hmm, quand les ...
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