L'engrenage
Datte: 24/11/2024,
Catégories:
fh,
hh,
hhh,
Collègues / Travail
Oral
hsodo,
Humour
initiatiq,
gay
Auteur: Leandre R, Source: Revebebe
... gorge et j’ai l’impression de revivre encore et encore le même rêve. Mais alors que j’approche du moment attendu, il se recule.
— Bébé, j’aimerais sentir ta queue en moi
— Quoi ?
— Je veux que tu me prennes, bien fort.
— Non, non, je…
— Attends.
J’ébauche un geste, mais déjà il se tourne dans l’espace étroit, baisse en même temps pantalon et boxer. Son cul pêche, juste là, joliment bombé, avec deux fossettes au niveau des reins. Je suis acculé contre le mur et il se colle à moi, ondulant comme un reptile, mon sexe comprimé à la verticale entre ses fesses.
Je pense « non », mais assiste à ses manœuvres avec une passive complaisance. Ce n’est pas moi qui veux le sodomiser, c’est lui qui me guide d’une main, vous voyez, un pied en appui sur la cuvette des toilettes pour ouvrir ses cuisses. Il est bien droit contre ma poitrine et j’ai le réflexe de passer mon bras autour de sa taille. Je l’enlace gauchement, comme pour prévenir une chute, ce n’est pas l’inquiétude qu’il s’échappe maintenant. Je m’abaisse un peu et j’avance le bassin pour l’aider, juste pour l’aider. S’il en a envie, je lui dois bien ça, vous comprenez.
Lorsqu’il trouve le bon angle, mon excitation dégoulinante est le meilleur des lubrifiants. Je grogne à son oreille en sentant comme il m’accueille, la chaleur moite et glissante autour de mon sexe. Il est serré le coquin, et soupire de contentement. J’ai honte de l’avouer, mais c’est bon, délicieux même. Simple spectateur, je le laisse me baiser ; ...
... c’est bien lui qui donne le rythme selon son goût. Chaque descente est comme un poing qui m’enserre, impitoyable, jusqu’à la base. Chaque remontée, un supplice délectable qui m’étrangle le gland.
Étienne se masturbe à gestes vifs, tandis que je reste presque immobile, les mains sur ses hanches. Je n’aurais jamais imaginé cela et pourtant c’est bien moi qui peine à contenir des gémissements en me faisant chevaucher par un homme. Il ne me faut pas deux minutes pour que la situation n’ait raison de moi et mes jambes flanchent presque lorsque je jouis dans ce joli cul. Étienne ne tarde pas non plus, contenant tant bien que mal entre ses mains des giclées irrépressibles. Je réalise que c’est la première fois qu’il éprouve un orgasme avec moi.
Je reste abasourdi. Il me retire de lui, s’essuie avec une boule de papier toilette. J’ai le souffle court.
— Oh bébé, dit-il avec un grand sourire. Et il me nettoie, ses yeux dans les miens. Ton foutre était brûlant.
— Oui.
Que répondre d’autre ? Il se réajuste en silence. Avant de sortir, il presse mon sexe fort à travers le jean que je viens de refermer.
— À refaire…
Je voudrais dire non, mais hoche la tête. Et puis je reste là, le sexe encore irradiant. Ça ne nous empêche pas de rentrer ensemble sans évoquer cet instant qui m’a bouleversé.
— Salut, bon week-end, dit-il en descendant au rond-point.
— Carrément. À lundi.
***
C’est un dimanche matin, peu après, qu’il frappe chez moi. Je suis seul, Claire est chez ...