Bords de mer en octobre
Datte: 24/11/2024,
Catégories:
f,
h,
fplusag,
plage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
jeu,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... la nage en mer ou la plongée en apnée. C’est toujours agréable quand ma poitrine est libérée de l’étreinte de l’enveloppe qui la plaque à mon corps. C’est même presque excitant sur le coup. Les seins nus, libres sans plus aucune contrainte, et qui bougent sous chaque geste. Leurs pointes qui s’épanouissent enfin, avant de se durcir un peu. Un certain soulagement. Un vrai plaisir. Ensuite, c’est la galère. Le néo adhère à la peau et s’accroche de son mieux à la chair. C’est possessif le néoprène ! Ma combi m’aime et ne veut pas me quitter sans se battre. Dégager ses fesses, c’est le pire. Cela pourrait être facile mais l’humidité les rend collantes. Et décoller la peau de son cul scotchée dans du caoutchouc, ça picote quand on est trop pressée.
Le surfeur d’argent bouquine tranquillement, ou fait semblant de lire. Peu importe. Maintenant, je vais déballer totalement la viande de son torchon. S’il ne lit pas, il se peut qu’il me trouve ridicule. Je pense que cela peut arriver avec certaines bonnes âmes, trop coincées pour accepter qu’une femme se fiche à poil sous leurs saintes mirettes. Ou alors, il appréciera le petit spectacle. L’image n’aura rien d’un érotisme léger. Du genre canon de cinoche enlevant avec grâce un charmant peignoir, pour offrir une nudité qu’elle a su préserver jusque-là. Pour moi, ça va être un autre genre de numéro. Empêtrée dans le néoprène, je ne vais pas évoluer dans l’exquise délicatesse. La grâce ne sera pas au rendez-vous. Je vais déballer la ...
... marchandise brute de décoffrage. À mon voisin de faire la part des choses s’il m’observe. Ou de retourner à son bouquin.
C’est un vrai numéro de gymnaste mais je ne m’en sors pas si mal. Je suis presque totalement sortie d’affaire et quand j’aurai dégagé mes pieds, il en sera terminé de ce numéro de cirque.
— Allez ! Qu’est-ce que c’est pénible… !
Je ne peux m’empêcher de rougir en écartant les cuisses pour repousser ma tenue de plongée têtue et obstinée. Si mon voisin ne lit pas, il risque d’apprécier la vue. Ou alors, il va bondir comme un diable de sa boîte, pour me balancer de l’eau bénite en récitant une prière. Un diable exorciste ! Ce serait assez original. Un rapide coup d’œil vers le surfeur ne m’apprend rien. Soit il lit, soit il m’observe derrière ses verres teintés de bleu. En ce cas, il a peut-être vu mon intimité s’ouvrir comme une moule attendant la marée dans mon mouvement impatient et un tantinet brusqué. Cette idée ne m’enchante pas vraiment, même si l’on ne se refait pas. Une once d’excitation m’a chauffé les joues en songeant à son regard sur moi.
Depuis des années, j’éprouve une intense excitation à m’exhiber. Une certaine forme d’exhibition, que je vois comme très personnelle. Jamais de plans établis ou précis. C’est le contexte qui fait presque tout. Ensuite, ce sont mes voyeurs qui doivent correspondre à mes envies. Plus ils restent discrets, plus je me livre à eux. Ces moments n’ont jamais été plus loin que des échanges de regards entre eux ...