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Bords de mer en octobre
Datte: 24/11/2024, Catégories: f, h, fplusag, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation jeu, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... tête basse et derrière relevé, pattes écartées sur le sable, dents blanches menaçantes et grognement sourd. La lourde queue d’Amarok fouette l’air et balaie les gouttes de pluie. D’ordinaire, je me serais laissé tenter par le jeu mais je n’ai pas la tête à rire des pitreries de mon chien. Partagée entre humiliation et excitation toujours latentes, j’ai enfilé mes jeans bleus et mon pull de laine noire en quelques gestes. Mes seins gonflés bandent encore. Une douce chaleur couve au creux de mon ventre, et j’ai l’impression que ma chatte brûle toujours d’un désir inassouvi. Je n’ose pas regarder vers le surfeur. Finalement, cette pluie soudaine est providentielle. Dans ma tête, une petite litanie tourne en boucle. Pourvu que cet homme ne bouge pas… Pourvu qu’il ne parle pas… Le Stepway avale tranquillement l’asphalte sous ses roues et je m’efforce de reprendre totalement mes esprits. Tout s’est passé si vite que je n’ai pas même eu le temps de calmer ma respiration précipitée. Mon rangement précipité, mon rhabillage désordonné et ma fuite vers la dune m’ont réellement fatiguée. Une fatigue plus nerveuse qu’autre chose. Certes, mais je me suis essoufflée en parcourant la cinquantaine de mètres qui me séparaient de ma voiture. Une course rapide sous une pluie soutenue qui trempait mes vêtements. Il est rare que je jouisse aussi fort. Je n’en tiens pas le compte mais il me semble bien n’avoir jamais eu autant d’orgasmes. Six ? Sept ? J’ai ...
... réellement perdu pied sur ce sable. Mes orgasmes ont été intenses et à la fin, ma jouissance était presque douloureuse. Mon ventre était comme fouillé par une force inconnue. Ma dernière giclée m’a fait crier. C’est ce qui m’a fait le plus honte. Je revois encore mes cuisses écartées largement. Ce jet dru et puissant montant dans l’air en un arc de cercle parfait, pour aller mourir en arrosant le sable. Et ce, à une distance assez considérable pour me faire à nouveau rougir. Je me revois asperger la serviette et le sol sableux avec une force inédite. Je n’avais jamais connu une telle douce violence comme brutalement libérée. Je crois n’avoir jamais éprouvé une telle excitation. Une honte mâtinée d’humiliation rétrospective me brûle le visage. Je sais que je l’oublierai vite. Mais pour l’instant, je dois vivre avec ces remords tardifs. Des remords qui ne pèseront pas lourd dans la balance et ne perdureront pas très longtemps. Je sais déjà qu’après la douche, je ne pourrais m’empêcher de revivre les moments que je viens de partager avec ce surfeur. Et là… — Tu pues le chien mouillé… Ma remarque adressée à Amarok me fait sourire. Sans les jeans, je pense que l’odeur de ma chatte envahirait l’habitacle. — D’accord… Je n’ai rien dit, mon gros… J’aime beaucoup mon odeur après l’amour ou après avoir beaucoup mouillé. Et sans les jeans, sentir mes effluves de femme devenus lourds et poivrés m’exciterait plus encore que je ne le suis déjà…