1. Jimmy


    Datte: 18/11/2024, Catégories: f, fh, inconnu, vacances, boitenuit, cérébral, revede, Oral pénétratio, confession, amouroman, regrets, Auteur: Carla.moore, Source: Revebebe

    ... notre âge… Avec des tops spaghettis de couleurs flashy et shorts en jeans style « destroy ». Audrey est sur des talons de cinq centimètres, moi j’ai des tropéziennes. Nous sommes pour le coup sensiblement à la même hauteur. Quand nous arrivons, il y a déjà beaucoup de monde. La musique est tranquille. Les tables sont déjà prises d’assaut. Nous commençons à onduler en rythme sans vraiment danser. Nous nous incrustons dans un coin du comptoir.
    
    Deux gars nous ont repérées. Ils nous abordent. Il faut dire qu’Audrey n’a pas froid aux yeux et sait aguicher les mecs. Ils sont drôles et sympas.
    
    — Bonjour mesdemoiselles…
    
    C’est le plus petit qui parle en premier… Il est brun, cheveux coupés courts et a un petit air vif et déluré.
    
    — Quand on vous a vues entrer avec mon copain, on s’est dit que les princesses de la soirée, ça pouvait pas être d’autres que vous… Pas vrai ? Et comment elles s’appellent ces jolies filles ? C’est quoi votre petit nom, mademoiselle ?
    
    Il s’adresse plus particulièrement à Audrey, qui semble l’intéresser… Elle est ravie, elle adore être le point de mire. Souriante, elle minaude :
    
    — Eh, ben… Moi, c’est Audrey. Elle, c’est ma cousine, Carla… Je suis en vacances chez elle.
    — Ben… ! Vous êtes drôlement mignonnes les cousines !
    
    C’est le grand qui vient de parler. Dépassant presque d’une tête son copain, il a l’air plus timide, bien moins à l’aise que lui, alors qu’il nous balance son compliment, il rougit jusqu’aux oreilles. Je comprends dans ...
    ... leurs propos qu’ils sont en fin de vacances, que les filles sont belles sur les plages, qu’ils crèchent dans un camping avec deux autres potes, qu’ils nous mèneraient bien demain pour leur dernier jour sur une plage naturiste, qu’ils viennent de la région Lyonnaise, qu’ils aimeraient bien découvrir nos trésors cachés dans les dunes, qu’ils ont dormi plusieurs fois sur la plage car il fait trop chaud sous la tente. Audrey seule leur répond. J’admire comme elle les bichonne du regard et les maintient à distance. Ça les rend fous apparemment cet aller-retour, ce « je veux, je veux pas ».
    
    Enfin, les musiciens font leur entrée… le matériel est déjà installé et quand ils entrent sur scène une clameur s’élève du public. Souriants, à l’aise, ils saluent l’assistance à grands gestes de la main, prennent tout le temps de poser leur bouteille d’eau, chacun la sienne, ils parlent entre eux, branchent les instruments, appuient sur des interrupteurs, poussent des curseurs.
    
    Quand Jimmy s’installe derrière sa batterie, Audrey me pousse du coude et commente, enthousiaste :
    
    — Wow, il est magnifique, tu as raison, c’est vraiment un beau mec !
    
    C’est qu’il est classe, mon Jimmy ! Grand, bien découpé, il a un beau visage aux traits réguliers avec de longs cheveux bruns qui lui tombent aux épaules, mettant en valeur le bleu de son regard.
    
    Ma cousine, tout émoustillée, n’en peut plus, mais quand elle aperçoit Dan de retour sur scène qui, saisissant sa Fender, achève les réglages de son ...
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