Jimmy
Datte: 18/11/2024,
Catégories:
f,
fh,
inconnu,
vacances,
boitenuit,
cérébral,
revede,
Oral
pénétratio,
confession,
amouroman,
regrets,
Auteur: Carla.moore, Source: Revebebe
... trop de monde ici. Je connais un endroit plus calme.
Je ne réalise pas totalement ce que je fais. C’est Jimmy qui est avec moi. Il me fait franchir une chaîne en la soulevant. Nous sommes dans le chantier des carénages. Nous ne sommes pas seuls. Quelques couples sont là, plus ou moins cachés par les bateaux en cale sèche, tous occupés à des jeux intimes. Naïve, je ne connaissais pas cet endroit. Je sais parfaitement pourquoi il m’a amenée ici, je l’accepte ! Audrey a dû déjà y venir. Peut-être, comme cette fille, avec trois gars, ou comme celle-là, à quatre pattes, possédée brutalement par un gars debout.
J’en suis là de mes pensées quand mon Don Juan me retourne, me colle le dos contre son ventre. Moi qui le croyais timide ! Il commence à descendre mes bretelles, abaisse mon t-shirt et joue avec mes seins. Je me laisse faire, même si son odeur de tabac me soulève le cœur(à moins que ce soit mon attitude qui me dégoûte). C’est la première fois que je me trouve dans une proximité aussi intime avec un quasi-inconnu. Je ne sais même pas comment il s’appelle, il a dû me le dire mais je n’ai pas retenu. Je ferme les yeux.
Pour mon petit cerveau : c’est Jimmy, c’est avec Jimmy que je vais faire l’amour ! C’est Jimmy qui caresse mes seins, qui tire sur mes pointes, qui les roule. C’est bon !
Oh, oui, Jimmy… Encore… !
Je sens dans mon dos son excitation.
Les yeux clos pour continuer mon rêve, je me remets face à lui, passe les mains sous son t-shirt. Il est ...
... plutôt mou du ventre pour un maigre, je remonte sur ses pectoraux et titille ses tétons comme il maltraite les miens. Soudain, il m’appuie sur les épaules.
— Suce-moi !
Je n’aime pas ce ton vulgaire. Je n’ai pas envie de ça. Jimmy soudain a disparu, il ne s’agit plus d’amour mais de baise. J’ouvre les yeux, ce n’est pas mon batteur mais un imposteur qui est là.
À proximité, j’entends les cris d’une fille qui jouit. Je suis là pour ça moi aussi, non ? Je me soumets. Je m’accroupis, extirpe le bâton droit de mon complice et pose mes lèvres dessus. Mais, non… Non, je ne peux pas. Je n’ai pas envie. Je vais passer pour une gourdasse, Audrey va se moquer… Tant pis ! Je vais aller jusqu’au bout mais en finir rapidement, je veux retourner voir mon Jimmy… c’est pour lui que je suis là ! Pas pour une baise avec ce mec ! Je me relève.
— T’as une capote ?
— Bien sûr.
Il la sort de sa poche. Il encapuchonne son phallus droit comme un I.
— Tourne-toi et appuie-toi sur la coque de ce bateau. Je vais te prendre en levrette, petite cochonne !
J’aperçois le quatuor qui s’éloigne en riant. Ils ont l’air heureux. J’entends la jouissance d’un couple, d’un autre côté, le râle d’une fille. On défait ma ceinture, puis le bouton et enfin la zipette. On m’enlève mon short complètement, on m’embrasse au passage les fesses. Tout ça est devenu impersonnel. Est-ce moi encore ?
— Tu as un joli cul de salope, dit-on en me les écartant.
Ça se veut être un compliment, mais c’est trop ...