1. Les Parques 3/8


    Datte: 07/03/2018, Catégories: fh, Oral pénétratio, policier, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... devenue une scie ! Et d’ailleurs ce soir, c’est la seconde partie du medley qui l’intéresse, plus rythmée, plus endiablée. Et elle est bien décidée à faire mentir les paroles. « I ain’t got nobody… » : d’accord, c’est vrai, je n’ai personne. « Nobody cares for me… » : certes, mais ce soir ce sera le contraire ! Il va prendre soin de moi, il va bien s’occuper de moi ! Elle peut quand même espérer le grand jeu, la totale ; pour uneBreitling, c’est bien le minimum qu’il puisse faire, non ? Ce soir, c’est LA totale : on repeint tout, du sol au plafond, et surtout on décalamine la tuyauterie !
    
    Amélie rigole en elle-même. Elle, d’habitude si Vieille France, si Marie-Chantal, ronds-de-jambes et révérences…« Si Madame votre mère vous entendait, ma chèèèère… Mère, je vous le dis sans détours ni circonvolutions : ce soir votre fille est une catin qui veut sucer de la merguez et se faire retourner le tiroir, démonter l’atelier de Vénus, se faire inonder le bénitier ! Et si – sans supplément, bien sûr – elle se fait aussi éclater la rondelle, elle ne portera pas plainte. Au contraire ! » Amélie en rajoute. Elle en fait trop : ce n’est pas son genre d’être vulgaire. Du tout ! Mais c’est une façon comme une autre de se motiver, de s’encourager.
    
    Parce qu’elle a les miquettes ! Elle est morte de trouille ! Et si au dernier moment elle flanchait ? Si elle n’arrivait pas, n’arrivait plus à sauter le pas ? Si ses angoisses la reprenaient, la submergeaient, l’étouffaient ?
    
    Amélie ne ...
    ... veut pas y penser. Elle s’est faite belle et sexy. Pour le moins, elle a essayé ! Le résultat n’est pas tout à fait à la hauteur de ses espérances, mais de toute évidence Sergio s’en satisfait. À peine arrivé, il lui a sauté dessus. Oubliés, l’apéritif et les petits feuilletés salés, blinis et bouchées au foie gras : le fougueux étalon l’a étouffée de baisers torrides, ensevelie sous des tonnes de caresses affolantes. Trois pas dans le couloir, et il avait déjà à moitié dézippé sa robe. Amélie s’était dit qu’à ce rythme-là, ses craintes n’auraient pas le temps de resurgir. Et aussi, qu’eux deux n’arriveraient jamais jusqu’au canapé du salon ! Mais il avait dû la sentir flageoler sur ses jambes et l’avait menée en valsant jusqu’à ce canapé, la débarrassant de sa robe juste avant de l’allonger sur les capitons moelleux.
    
    Pour l’heure, Amélie se retrouve donc tout juste vêtue, si l’on peut dire, d’un soutien-gorge remonte-nénés ouverts, noir à dentelles rouges, et d’un string-ficelle fendu assorti. C’est lui, Sergio, qui cet après-midi, passant à la boutique, a longuement admiré l’ensemble en lui décochant une œillade sans équivoque. Après son départ, ce n’est pas sans une certaine appréhension qu’Amélie avait foncé direct dans sa réserve ; elle n’était pas certaine d’y trouver le modèle identique … à sa taille. Heureusement, elle l’avait en stock, et même si finalement elle s’était trouvée plutôt ridicule avec, elle n’avait pas voulu décevoir son cher Sergio… lequel, à cet ...
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