Thérée et Érato
Datte: 14/11/2024,
Catégories:
fh,
fffh,
frousses,
rousseurs,
inconnu,
Collègues / Travail
fépilée,
coiffure,
voiture,
douche,
noculotte,
Oral
69,
préservati,
fist,
pénétratio,
Humour
internet,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... marrer.
La dénommée Joséphine s’étouffe et ne se marre plus.
Bordel de merde, Thérée !
Lui de son côté se dit :
Érato ! J’ai compris, pas la peine d’insister, je me casse, c’est râpé pour ce boulot. J’aurais dû écouter madame Fougnard, ma conseillère Paul Emploi, faudrait toujours écouter madame Fougnard.
— Mesdemoiselles, navré de vous avoir dérangées. Ça ne va pas le faire…
— Désolées, restez, disent Noémie et Suzy, se méprenant sur sa gêne, alors que Joséphine se cache derrière une feuille de papier.
— Quelles sont vos capacités ? demande Noémie en reprenant son sérieux.
Des capacités, je peux t’en donner plusieurs de ses capacités, et non des moindres, songe Joséphine.
— J’ai une licence de lettres modernes, avec comme résultat que des petits boulots, j’ai galéré et accumulé des stages de formation avec diplômes à la clef, électricité, informatique, maçonnerie, carreleur, plomberie, même espaces verts, pâtisserie et comptabilité. Dans mon dossier, vous trouverez mes diplômes ou équivalences obtenus.
Tout en s’expliquant, il évite de croiser le regard de la jolie brune. C’est bien sa veine, faire deux cent cinquante bornes pour trouver du boulot et tomber sur cette bonne femme. Saloperie de site de cul à la con !
Les trois femmes se concertent en murmurant.
— Que faisons-nous ? Je suis crevée, moi, dit Suzy.
— On va pas y passer le mois, il nous faut absolument un employé pour ce job, et celui-là me semble le plus qualifié de tous ceux ...
... que nous avons vus. Distingué, élégant, poli sans être obséquieux, il est parfait.
— Vous croyez ? tempère Joséphine.
— Oui, affirme Noémie, en plus il est mignon.
— Nous pourrions encore réfléchir…
— Arrête de faire la rabat-joie, deux voix contre une, on l’embauche !
— Bienvenue àCorps de rêve monsieur Yciel, s’entend dire un Gontran tout étonné, mais ravi.
Après avoir signé moult documents et en avoir fourni des tas d’autres, un Gontran ébahi se voit pourvu d’un contrat de travail, il sera titularisé si tout se passe bien au terme de deux mois d’essai. La situation catastrophique du salon fait qu’il doit commencer tout de suite et même avant. Cerise sur le gâteau, le bâtiment dispose d’un petit studio dans lequel Gontran pourra loger, en attendant de trouver mieux en ville. Le week-end prochain, il remontera chez lui récupérer ses maigres possessions.
Joséphine l’emmène discrètement à l’écart pour clarifier la situation.
— Nous nous retrouvons dans de bien étranges circonstances, monsieur… Thérée.
— Vous m’en voyez désolé, si ça vous arrange je peux refuser ce travail, bien que…
Il dit cela avec un pauvre sourire
— Vous avezvraiment besoin de ce boulot… Joséphine ne pose pas une question, mais constate.
— Oui, je…
— C’est bon, mais surtout ne parlez pas de notre rencontre !
— Pour qui me prenez-vous ? répond-il, offusqué.
— Je ne voudrais pas que mes amies sachent comment nous nous sommes connus, elles m’ont inscrite sur ce site en guise de cadeau ...