Thérée et Érato
Datte: 14/11/2024,
Catégories:
fh,
fffh,
frousses,
rousseurs,
inconnu,
Collègues / Travail
fépilée,
coiffure,
voiture,
douche,
noculotte,
Oral
69,
préservati,
fist,
pénétratio,
Humour
internet,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
Une bière devant lui,Thérée⁽¹⁾ patientait, assis à la terrasse de la brasserie. Il manipulait fébrilement son téléphone, observant les badauds flâner dans cette rue piétonne ou faire du lèche-vitrine en cette belle et chaude fin d’après-midi.
De temps à autre, il jetait un œil sur son écran où un plan détaillé du quartier s’affichait. On y déchiffrait le nom des rues et même des échoppes. Un petit point bleu indiquait sa position sur la place du Marché aux fleurs, sur la terrasse de la brasserie des Iris, il espérait et redoutait en même temps l’apparition d’un petit point rose, près de son propre « point bleu » surmonté de son pseudo, Thérée.
Qu’est-ce que je fous ici ? ne cessait-il de se répéter.
Il pratiquait cette activité pour la première fois. Le pseudoÉrato l’avait agréablement intrigué. Rencontrer sur ce site une personne connaissant la Muse de la poésie lyrique et érotique ne pouvait que l’émoustiller.
Il lui semblait cependant que toutes les personnes présentes sur la place connaissaient la raison de sa présence et le dévisageaient, le cataloguaient comme un gros pervers.
Le jeune homme regardait une énième fois son appareil lorsque ce dernier émit un petitbip ; son cœur battit plus vite, ses mains devinrent moites quand il vit le petit point rose apparaître dans un angle surmonté d’un petit « Érato ».
~o~
Elle marchait vers la place en serrant les fesses.
Jamais je n’aurais dû accepter cette folie ! se répétait-elle en boucle.
En même ...
... temps, une pointe d’excitation la tenaillait. Elle frémissait de rencontrerThérée le centaure, car déjà connaître le nom des centaures dénotait un personnage cultivé, mais la réputation de la taille des attributs sexuels des centaures n’était plus à faire et la mettait dans tous ses états.
Ses yeux noisette pailletés d’émeraude allaient de son écran à la rue autour d’elle, son smartphone émit un petit bip, le petit point bleu nommé Thérée se matérialisa dans un angle.
Trop tard pour faire machine arrière.
Elle scruta les alentours. Si elle devait en croire son appareil, il se trouvait à la terrasse de la brasserie, juste là devant elle.
Ça y est, je le vois.
Un type, le téléphone dans la dextre la regardait approcher. Elle fit un petit signe de la main.
Je dois avoir l’air d’une conne.
~o~
Grande brune élancée, vêtue d’un élégant tailleur gris dont la jupe crayon qui s’arrêtait sous les genoux lui faisait faire de petits pas.
Sa vêture, son maquillage discret, une paire de lunettes de vue à montures métalliques ainsi qu’un chignon sur l’arrière de la tête lui donnait l’apparence sévère d’une institutrice des années soixante.
Elle doit avoir trente ans, tout au plus !
Il se leva et lui présenta élégamment une chaise. Elle le remercia d’un joli sourire.
—Érato⁽²⁾, je suppose ?
— En effet, vous devez être Thérée.
— Lui-même, vous prenez une boisson ?
— Merci, un Noilly-Prat.
Il commanda et ils échangèrent quelques mots en attendant la ...