La Phénixe
Datte: 14/11/2024,
Catégories:
f,
h,
fh,
inconnu,
handicap,
sauna,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pied,
Masturbation
caresses,
intermast,
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... veux, mais tout en douceur, je suis très sensible après le plaisir.
Longtemps, nous nous offrons encore de nombreuses preuves de désir et de tendresse. Jusqu’à ce que le sommeil nous gagne et que nous nous endormions étroitement enlacés.
Elle n’est plus dans le lit lorsque je me réveille. Je la rejoins à la cuisine. Elle boit un café en tournant le dos à la porte. Elle n’a pas remis sa chemise. Je m’arrête tout près d’elle, mais sans la toucher. Je ne veux pas la surprendre ni lui imposer des regards qu’elle ne désire pas encore.
Elle finit par se tourner et, sans chercher à se cacher, me laisse la contempler entièrement nue.
Son torse est zébré de larges cicatrices qui remontent sous les aisselles3. À plusieurs endroits, de plus petites marques foncées indiquent les emplacements où des drains avaient perforé sa peau.
Le plus troublant toutefois, c’est le tatouage coloré qui recouvre tout le haut de son corps. Il symbolise un phénix, oiseau mythique qui renaît de ses cendres, encore et encore. Le dessin est superbe. Il atténue un peu la violence des traces que la chirurgie a laissées.
— Et tu as traversé tout cela seule ?
— Oui, le monsieur est parti dès le début de la chimio, avant les opérations. De toute façon, je n’aurais pas supporté le moindre regard de pitié.
— Et mon regard, tu le supportes.
— Beaucoup mieux que je ne l’imaginais hier encore, Monsieur que j’apprécie si fort sans le connaître. Qui es-tu en vérité ?
— Disons « le branleur du hammam ...
... », ça te convient ?
— Ah, c’est élégant, reconnaît-elle en éclatant de rire. Je saurai m’en contenter à condition que tu me prennes immédiatement dans tes bras et me dises des trucs fous qui parlent de toi.
— Et un peu de nous ?
— J’ai très peur de cette forme d’intimité, mais pourquoi pas ? Sans être vraiment sérieux, hein ! Amour toujours, c’est pas trop mon truc.
— Je peux te promettre d’être vrai, pas d’être sérieux.
— Je suis preneuse.
Pour sceller notre pacte, elle exige que je plonge ma plume dans son encrier d’amour. Tout en massant ma queue voluptueusement plantée dans son ventre, elle me montre comment caresser agréablement son torse et assouplir pour quelques heures les cicatrices les plus incommodantes. J’ajoute à mes gestes, au début hésitants, une multitude de baisers et de caresses sur sa tête. Le fin duvet qui recommence à y pousser provoque de délicieuses sensations au bout des doigts et sur les lèvres.
Finalement, mes doux massages et mes fougueux coups de reins la font craquer. Son bruyant orgasme me submerge et je jouis à mon tour, juste à l’entrée de sa vulve.
Entre deux baisers langoureux, elle me demande une ultime confirmation de ce que je ressens face à son corps transformé.
— Finalement, ils ne te manquent pas trop ?
— Cela me paraît étrange tant ils avaient d’importance pour moi avec d’autres femmes. Mais avec toi, tout est différent. J’espère que tu le sens.
— Oui, et cela m’aide à renaître dans une autre forme de féminité. Mais ...