La Phénixe - Histoires de Sexe

La Phénixe

... ta perruque avec moi, je te trouve si belle.
— Merci de ta sincérité. De mon côté, je veux que tu saches que j’ai le ventre en feu, que ma bouche est impatiente de t’accueillir et que je voudrais tes mains et tes regards partout sur moi. Mais mon corps est un champ de bataille. J’en suis sortie victorieuse au prix de mes deux seins et de ma chevelure, mais ce qui se cache sous cette chemise n’est que cratères et cicatrices. Je ne suis pas encore prête à me montrer entièrement à toi.
— M’apprendras-tu les autres manières de te donner du plaisir ?
— Si tu sais être patient, toutes, sans exception. D’ailleurs vu ce qui s’est passé au hammam, tu me sembles assez doué dans ton genre.
— Tu es très inspirante.
— Et toi, à nouveau bien inspiré, remarque-t-elle en effleurant mon membre en plein développement durable.
— À qui la faute ?
— Ne reste pas planté là et viens me faire l’amour, exige-t-elle en se couchant sur le lit les bras grands ouverts.

Je m’allonge contre elle, une main sur son ventre, ma bouche dans le creux de son cou.

— Pas plus haut avec la main, s’il te plaît. En revanche…
— En revanche ?
— Tout ce que tu veux sur ma nuque, mes oreilles, mes fesses et mon périnée, avoue-t-elle en se tournant sur le côté de manière à mieux m’offrir les trésors qu’elle vient de décrire.

Je glisse la pointe de mon membre entre ses fesses, et titille la zone sensible entre sa vulve et son anus, sans toutefois chercher à pénétrer l’un ou l’autre des orifices. Elle ...

... accompagne mes pressions sensuelles de lents mouvements des hanches. J’approche ainsi d’abord de sa vulve bien humide, dont elle s’empresse d’interdire l’entrée d’une crispation des muscles intimes. Elle me fait ensuite glisser contre sa porte étroite, qu’elle garde toutefois résolument fermée.

Le jeu est affolant. Elle soupire de plaisir pendant que je câline sa nuque et embrasse le pourtour de son oreille. Sa manière de s’offrir m’émeut et m’excite. Par-dessus tout, j’adore l’entendre me dire ce qu’elle veut que nous partagions. Ses mots fous ouvrent des portes inconnues en moi.

Après un bref temps d’adaptation, je perds peu à peu l’impérieuse envie de caresser ses seins que j’ai dû retenir au début. Les autres endroits de son corps vers lesquels elle guide mes mains sont tout aussi voluptueux. La diversité de ses envies érotiques est fascinante, tout comme son insatiable gourmandise pour ce que ma virilité peut lui offrir.

Je sens pourtant de plus en plus souvent son torse meurtri, pressé contre le mien. J’ai peur que le frottement de la chemise qu’elle a gardée sur elle ne lui fasse mal. Je reste donc immobile pendant qu’elle me serre de toutes ses forces entre ses bras.

— Je sens ta chaleur à travers le tissu, c’est trop bon. Tu aimes aussi ?
— J’adore, mais je ne suis pas sûr de pouvoir résister encore longtemps à tes caresses sur ma queue.
— Tu m’en veux si je n’ai pas vraiment envie de pénétration ?
— Tu m’as déjà offert tant de plaisirs différents, j’ai ...