Confidence d’une femme infidèle
Datte: 14/11/2024,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
amour,
jalousie,
confession,
extraconj,
Auteur: Patrick Paris, Source: Revebebe
... j’ai marché pour reprendre mes esprits. Je me suis longuement promenée dans le parc, essayant de mettre mes idées en place. J’avais agi comme une idiote, sans faire attention aux conséquences. Je me suis assise sur un banc. En tremblant, j’ai regardé internet sur mon smartphone, je voulais savoir. J’ai frappé « Virus herpès » dans Google. Et là, j’ai su.
Quelle horreur ! Vous, vous savez ce que c’est, l’herpès ? Un virus dont on ne guérit jamais. Une cochonnerie que l’on peut refiler à ses partenaires. Si j’étais positive, Stéphane devait l’être aussi. Comment pourrait-il me le pardonner ?
Il fallait me faire tester au plus vite. Je suis allée directement à l’hôpital, après avoir prévenu mon bureau pour signaler mon absence.
En rentrant chez nous, pas très rassurée, j’avais l’impression que la honte était inscrite sur mon front. Stéphane était là, souriant, un gros bouquet sur la table. Je me suis souvenue que ce soir nous fêtions notre anniversaire de mariage, en amoureux comme tous les ans.
Dix ans de mariage, ça compte. Il avait tout préparé, la table était mise, le champagne au frais, il avait passé commande auprès de notre traiteur habituel. Une enveloppe dans mon assiette avec ce simple mot « Je t’aime ». Il m’a prise dans ses bras et a voulu m’embrasser, j’ai éclaté en sanglots :
— Qu'y a-t-il ? m’a-t-il demandé, déstabilisé par mes pleurs.
J’ai été obligée d’inventer un problème au bureau. Impossible de lui dire la vérité, pas ce soir.
En nous ...
... couchant, j’ai dû prétexter une grande fatigue, il voulait aussi fêter notre anniversaire au lit. Normal. J’en avais aussi terriblement envie. Impossible, je ne voulais pas lui faire courir le moindre risque. Il a un peu bougonné, mais jamais il ne m’aurait forcée. J’étais triste de lui imposer ça, en me blottissant dans ses bras, j’avais envie de lui demander pardon.
Le lendemain, je suis passée à l’hôpital avant d’aller au bureau, j’avais hâte de savoir. Tests positifs. Le ciel me tombait sur la tête. Je me décidais à aller voir notre médecin de famille. Il me reçut une heure après.
Il m’apprend que je suis bien porteuse du virus de l’herpès. Obligée de lui dire la vérité, il ne m’a pas jugée. Je n’avais pas encore fait de poussée, pas vu de boutons, donc je ne savais pas ce que c’était. Je savais juste que ça ne se soignait pas. Il m’a bien expliqué quelles pouvaient être les conséquences et quelles étaient les précautions à prendre, comment nous devions maintenant nous protéger pour faire l’amour. La catastrophe. J’ai compris que j’allais devoir en parler à mon mari.
Il fallait absolument le protéger, pour cela je devais tout lui avouer. Le soir même, prenant une grande respiration, je lui ai tout raconté. Je me suis excusée. Je lui ai répété cent fois que ça ne remettait pas en cause mon amour pour lui ni mon envie de finir ma vie à ses côtés. J’avais juste été conne et j’avais agi comme une gamine. J’avais surtout peur de l’avoir déjà contaminé.
Il n’a rien ...