1. Femmes à lunettes...


    Datte: 13/11/2024, Catégories: f, fplusag, jeunes, bain, forêt, jardin, humilié(e), cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme ffontaine, lieuloisi, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... l’idiotie en exécutant son petit numéro devant n’importe qui. S’employer à ce petit jeu devant un couple, par exemple, nécessite une certaine connaissance du public sur place. Sans être sûre que madame saura apprécier une exhibition ou, tout au moins, ne se transformera pas en mégère ivre de jalousie, il vaut mieux laisser sa moule bien fermée et accrochée à son rocher en sa présence. Il est toujours facile, avec un peu de patience et une certaine attention, de s’exhiber pour le plaisir des deux partis. Salope et voyeurs. Chez les hommes, le voyeur ou l’exhibitionniste passera systématiquement, ou très souvent en tout cas, pour un pervers. Un pervers chafouin. Pourquoi ? J’avoue que l’excuse un peu facile que regarder une femme est plus excitant, ou plus agréable, me vient à l’esprit quand je réfléchis à cette petite question. Mais je ne suis sûre de rien.
    
    — Vous n’avez pas peur, j’espère ?
    
    Freluquet ! Non pas que le mot me vienne de par l’apparence physique de mon jeune admirateur, mais plutôt de par son comportement. Eh oui, j’ai bien pensé à « admirateur » sur l’instant. Mais bon, c’était dans le désordre de mes pensées un brin bousculées. Qui d’autre qu’un admirateur pourrait bander d’aussi belle manière en regardant une femme ? Eh bien, tout le monde, en fait. Enfin, tout exhibitionniste en herbe tombant sur une nana esseulée. Et si elle n’est pas trop mal fichue, c’est juste une cerise sur le gâteau. L’exhibition est affaire d’égoïsme en premier lieu. C’est aussi ...
    ... simple que cela. S’exhiber est excitant ou l’on ne le fait pas.
    
    — Non. Je n’ai pas peur.
    — Cool… Ma queue vous plaît ?
    — Pas vraiment. Je suis de trop mauvaise humeur pour apprécier ton petit numéro.
    
    Bon. Là, il peut soit s’effondrer et quitter le banc en timide éconduit, soit partir en m’insultant. Quoi qu’il en soit, sa superbe érection devrait fondre comme neige au soleil. Ou, et l’idée est aguichante, elle pourrait fondre comme une bandaison rend les armes sous les doigts ou les lèvres.
    
    — Dommage. Vous êtes sacrément bandante.
    
    Il a bougé et ses doigts ont rangé lentement l’attirail qu’il exhibait. Un paon dépité qui abandonne la joute et cache sa roue après sa cour. Pourtant, le freluquet bande toujours dur et son sexe en pleine gloire maintenant enfermé doit être à l’étroit.
    
    — Peut-être oui. Mais je suis sûre que tu banderais devant une chèvre avec des bigoudis. Disons que c’était plus agréable pour toi que je sois une femme.
    — N’importe quoi…
    
    Il fait un pas vers moi sans prendre son sac resté sur le banc et je décroise aussitôt mes jambes.
    
    — Touche-moi et dans deux minutes tu pleureras à genoux en me suppliant de ne pas te luxer le coude.
    
    Il est surpris mais réussit néanmoins à garder une certaine constance.« Tu penses bien que je ne vais pas me dégonfler comme une baudruche devant une gonzesse. Pour qui tu te prends, connasse ? » Je suis certaine de lire dans ses pensées à cet instant précis et évite soigneusement d’imaginer que l’adjectif « ...
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