1. Marc


    Datte: 12/11/2024, Catégories: hplusag, Collègues / Travail extraconj, diffage, hf, Auteur: Carla.moore, Source: Revebebe

    ... ?
    
    Je me rappelle de ce qu’il m’a annoncé dans les sanitaires.
    
    — Presse-toi, la pause ne va pas durer. T’es un vrai canon. Tu me fais bander depuis deux jours.
    
    On ne m’avait jamais fait ce type de compliment que j’accueille avec fierté. Je m’agenouille et commence cette fellation avec un plaisir jamais ressenti dans cette pratique. J’entends les techniciens de la salle s’approcher et discuter de l’autre côté du rideau quand des jets chauds giclent contre mon palais.
    
    — Bois, chérie !
    — J’avale tout.
    — Tu savais que tu aimais te soumettre ?
    — Non.
    — Nous allons en profiter jusqu’à demain.
    — Je suis sûre que de l’autre côté, ils ont entendu, car la discussion s’est arrêtée.
    
    J’aime cette émotion forte que je viens de vivre. Oui, lui et moi allons en profiter jusqu’à demain. Il se réajuste et me laisse là, hébétée, toujours à genoux. Je reste cinq minutes ainsi avant de me lever et filer. Je croise les trois techniciens qui me regardent, amusés. Je rentre dans ma chambre pour me laver. Une douche pour me débarrasser de toutes les images négatives que j’ai accumulées sur moi en 24 h. Comment puis-je me comporter ainsi et aimer ça ? Je n’ai pas le courage d’assister aux ateliers. Je vais marcher au bord de mer, seule. Je retire les chaussures et continue dans l’eau. Elle est fraîche, ça me détend. Deux idées s’opposent. Ma tête me demande de renoncer à ce Serge, mon corps réclame d’en profiter un maximum pendant 48 h.
    
    — J’étais inquiet, je te cherche partout ...
    ... depuis ce matin. Ça va ? Tu as l’air toute chose.
    
    Je ne réponds pas à Jérôme qui a l’air anxieux. Il doit se dire que je regrette mon faux pas d’hier soir. Serge discute avec les autres sur le sujet de sa prestation du matin. Il ne me prête aucune attention. Je le hais ! Max ne m’a toujours pas rappelée. Il doit être très occupé ailleurs.
    
    Comme la veille, nous nous retrouvons ensuite face à l’étang pour boire un café. Jérôme insiste pour comprendre mon état.
    
    — Laisse-la Jérôme ! Madame est avec moi désormais. Elle m’a sucé sur scène tout à l’heure.
    
    Jérôme me regarde, interrogateur. Je hoche la tête. Il se lève et s’en va sans un mot. Marc se lève à son tour et nous laisse.
    
    — T’es un con, Serge. Roucoulez bien, les amoureux.
    
    Je le sens contrarié, je ne comprends pas pourquoi, mais je n’ai pas le temps d’y réfléchir.
    
    — Avale ton café, on a mieux à faire. Je vais te montrer ce que c’est qu’un homme !
    
    Me prenant par la main, il me guide dans sa chambre. Pas un mot dans l’ascenseur ni dans le couloir. J’ai des papillons dans le ventre.
    
    À peine rentrée dans la pièce, qu’un ordre fuse :
    
    — Tourne-toi et appuie-toi contre ce mur ! Tu m’excites depuis hier.
    
    À mon propre étonnement, je m’exécute : c’est de ça que j’ai envie.
    
    — Tu n’as pas répondu tout à l’heure : c’était bon avec Jérôme ?
    — Non.
    — Tu n’as pas joui ?
    — Non
    — Cambre-toi ! Tends tes fesses !
    
    Pendant ces quelques mots, j’ai senti qu’il relevait ma jupe, et écartait ma culotte.
    
    Des ...
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