Marc
Datte: 12/11/2024,
Catégories:
hplusag,
Collègues / Travail
extraconj,
diffage,
hf,
Auteur: Carla.moore, Source: Revebebe
... était dans un restaurant, ou quelque chose comme ça ! Si c’est ça, j’ai bien fait avec Jérôme. Je l’ai rappelé en vain sur les deux appareils jusqu’à ce que je descende prendre mon petit déjeuner.
(Serge) - Sa déception est perceptible ce matin. Sacré Jérôme ! Elle m’a lancé un timide bonjour. Sa fureur est mal dissimulée derrière ses lunettes de soleil.
— Mes amis font un footing ce matin… Je ne comprends pas, à la place de Jérôme, je n’aurais pas besoin de me dépenser avec toute l’énergie que j’aurais utilisée avec vous toute la nuit. Ah ces jeunes…(Silence) Vous, vous en voulez ? Pour votre mari ?
Elle hausse les épaules avec dédain, sans répondre. Je reprends à haute voix pour qu’on m’entende bien :
— J’espère qu’il vous a bien baisée au moins, et que vous en avez profité ?
Elle avale de travers, recrache son café dans la serviette, toute rouge, les voisins sont tournés vers nous.
— Allez vous rafraîchir !
Par pudeur ou par honte, elle m’obéit. Une jeune femme obéissante ! J’aime.
Je me sens déshabillée par cinq regards étrangers. Je m’échappe de cette table en obéissant à ce Serge. Je suis furieuse, furieuse d’être trompée par Max, furieuse contre Jérôme qui a pris du plaisir sans le partager vraiment à cause de sa timidité, furieuse contre moi, surtout, d’être prisonnière de tout ça. Furieuse contre ce Serge qui a raison : je suis avide de sexe ! De vrai sexe ! Du sien ? Peut-être. Je pleure de rage. Je me reprends. Je vois dans la glace les ...
... dégâts collatéraux. Je récupère une serviette au distributeur, essuie mon visage, puis arrange mes lèvres avec du gloss. Pour ça, je suis accoudée au plan de travail, les fesses en arrière, car le miroir est placé très bas ! Furieuse contre cet hôtel pour nains !
Je le vois s’approcher dans le miroir, souriant, carnassier. Je suis sa proie, mais n’ai pas envie de fuir comme une gazelle.
— Ne bouge pas ou tu devras recommencer une troisième fois ton maquillage. Tu vas aimer.
Sa main s’est posée sur ma fesse droite. Je n’ai pas bougé, je sens que lui seul peut me procurer un « certain » réconfort.
J’ai laissé sa main glisser le long de ma jambe, puis remonter sous ma jupe. Sa caresse est à la fois douce et puissante. Je me sens femme, désirée. Cette main me force à desserrer mes jambes, avant d’atteindre le haut de mes cuisses. C’est bon. Je pense à ma collègue :« Prends ça comme une récréation, Max ferait pareil que ces hommes ». C’est bon de se lâcher. Oh ! C’est bon. Encore !
— Tu vois : tu aimes ça… je le savais.
Ce n’est pas une question, c’est un constat, presque froid, de sa part. Oh ! Oui, j’aime ! Il vient m’embrasser le cou.
— Tu feras un chignon tout à l’heure ! Je te veux sexy. Disponible.
Ses doigts sont sous le tissu de la culotte, sur mes lèvres. Je suis tout électrisée. Depuis combien d’années n’ai-je pas eu cette sensation ? Je m’affaisse et tends les fesses pour mieux sentir ses doigts. Il est juste au-dessus du capuchon de mon bouton.
— ...