Les petites stagiaires: Leslie IV,1
Datte: 10/11/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Exorium, Source: Hds
... l’un comme l’autre, de quoi il retournait : il s’attardait avec Élodie. Qui nous tenait scrupuleusement au courant de l’avancée des opérations. Et c’était imminent : elle allait le mettre dans son lit.
– Comment je suis impatiente de voir ça ! J’aurai pas assez de mes deux yeux.
– Ça te déçoit pas quand même un peu ?
– Oh, non ! Bien sûr que non ! C’est moi qu’ai voulu. Et je me faisais aucune illusion : quand une nana lui fait des avances, il y a pas un mec qu’est capable de résister. Quitte à le regretter amèrement ensuite. Vous êtes trop, n’empêche, vous, les types ! Parce qu’il va se pointer tout à l’heure tout frétillant, tout énamouré et il va me baiser en veux-tu en voilà ! Je saurais pas ce que je sais, je pourrais me faire tout un film, m’imaginer, pleine de gratitude, qu’il me désire comme un fou. Encore plus que d’habitude. Tu parles ! C’est l’autre qui l’a excité tant et plus, oui ! Et c’est en moi qu’il vient se vider les couilles, parce qu’avec elle, c’est prématuré. Oh, mais j’en profite, faut pas croire ! Mieux, même, dans un sens. Parce qu’il croit tirer les ficelles, mais en réalité… Et ça, c’est un truc, moi !
C’était pas possible ! Du sabotage. Comment appeler ça autrement ? Elle avait tapé des factures en se trompant de destinataire, préparé des mises en demeure qui n’avaient pas lieu d’être, effacé des données que j’allais mettre un temps fou à récupérer.
J’étais ulcéré. Je lui ai passé un savon en règle qu’elle a écouté toute penaude, ...
... sans un mot, les yeux baissés.
- Ah, non, mais cette fois ! Il y a vraiment des fessées qui se perdent, hein !
– Oui…Un « oui » clair, déterminé, spontané. Un « oui » qu’elle s’est aussitôt efforcée de rattraper tant bien que mal, comme elle a pu, le feu aux joues.
– Oui, non, c’est pas ce que je voulais dire.
– Mais vous l’avez dit quand même !
Elle a bafouillé, bredouillé, écarlate.
– Je… C’est pas… C’est que…Je ne l’ai pas lâchée.
– S’il faut en arriver là, on en arrivera là. Puisque vous reconnaissez vous-même que c’est la seule solution.
Elle n’a pas répondu. Elle a couru se réfugier, du plus vite qu’elle a pu, devant son écran d’ordinateur.
J’ai sollicité l’avis d’Aglaé. J’avais bien ma petite idée, mais elle en pensait quoi, elle, de tout ça ?
- Que c’est clair comme de l’eau de roche. Un patron qui donne la fessée à sa vilaine petite employée, c’est son truc. Elle fantasme à fond là-dessus. C’est pour ça que des fois elle se plante autant dans son boulot. Pour que tu la grondes. Pour que tu sois dur avec elle. Elle adore. Elle en trempe sa petite culotte. Et, le soir, dans son lit, elle revit la scène. Elle se la repasse encore et encore. Elle la complète, elle l’enjolive. Tu te contentes pas de la réprimander, non, tu finis par lui flanquer une bonne fessée. Bien claquante. Bien humiliante. Pour son plus grand bonheur. Et peut-être – sûrement même – qu’elle ne se contente pas d’imaginer, mais qu’elle se claque allègrement elle-même le ...