Chroniques du temps passé.
Datte: 10/11/2024,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
uniforme,
collection,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
pénétratio,
Partouze / Groupe
historique,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... ses administrés, le curé en a parlé dans son homélie, Louisette vient de rejoindre le cortège de ces milliers de veuves qui hantent cette France de l’après-guerre de 14 et que l’on accueille désormais les bras ouverts. Quelques mois plus tard, ce n’est pas un enfant qui viendra au monde, mais deux : un petit garçon brun que l’on appellera Titouan – et presque aussitôt Titi – et une petite blonde, Suzanne. Comment ça, le peu qui pensent avoir connu Gustave, leur père officiel, se souviennent de lui comme d’un grand rouquin ? Non mais franchement, vous croyez que l’heure est à s’occuper de détails pareils ?
Vingt ans se sont écoulés… Et les deux jumeaux ont grandi, bien évidement. Suzanne est devenue une jolie blonde dont le sourire affole tous ceux qui l’approchent : par bonheur pour eux, et sans doute parce que sa mère lui a appris les choses de la vie, elle n’est pas vraiment farouche. Enfin, pas toujours et pas avec n’importe qui, dirons-nous.
Elle n’a pas eu le temps de terminer ses études d’infirmière, les gaz que sa mère avait respiré du côté de Ypres – alors qu’elle était toujours restée à des kilomètres du front – ayant fini par avoir raison de sa santé qui fut autrefois si solide. Mais peu importe, elle officie comme sage-femme à ses moments perdus et prodigue des soins aux patients du fils du docteur Pierre, comme par exemple le vieil Albert.
Malgré ses soixante ans bien tassés, notre homme, qui est resté accessoirement très vert, croule sous le pognon que ...
... lui rapporte son immense exploitation située à la sortie du village. Malheureusement, à partir du moment où ses deux fils sont tombés au champ d’honneur, le fric, il n’en a plus rien à secouer… Et comme cela fait déjà plusieurs fois que Suzanne a accepté de le suivre dans la grange où, pour parler simplement, il lui a collé des tournées d’anthologie à tel point que la demoiselle s’en est souvent retrouvée sans voix, il s’est offert spontanément de lui financer une partie du magasin de lingerie-bonneterie dont elle rêve depuis longtemps.
Et puis il y a aussi les deux fils du notaire… Officiers tous les deux et contrairement à des millions d’autres soldats de tous grades, ils ne sont pas revenus à moitié estropiés. Mais cela ne les empêche pas pour autant de régulièrement se réveiller en pleine nuit et en hurlant. Ils savent que ce mal, que l’on appelle parfois « obusite » dans ses formes les plus sévères, risque à tout moment de leur faire perdre la raison… Est-ce pour cela qu’ils traînent aussi souvent avec Suzanne ? Sans doute, d’autant qu’elle ne rechigne jamais à les accueillir tous les deux dans une position que l’on appellera sandwich des décennies plus tard, et où elle ne cesse de crier au fil des coups de boutoir que les deux frangins lui assènent tantôt par la grande porte, tantôt par l’entrée des artistes… Là encore, elle n’a rien demandé, mais elle a quand même reçu une solide enveloppe de la part de leur père et cet argent participera également à la réalisation ...