Chroniques du temps passé.
Datte: 10/11/2024,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
uniforme,
collection,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
pénétratio,
Partouze / Groupe
historique,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... cette histoire : en effet, on l’a vue, dans l’ordre et dans le désordre, à Bruges, à Arras, à Doullens, à Reims, sur la Marne, à Albert… Et, bien entendu, plusieurs fois à Verdun. Or, en dehors précisément de Verdun où personne ne reste plus de trois semaines, généralement, quand un soldat est affecté sur une position, il y reste !
Mais pour Louisette, le principe est simple : quand on est un homme en 1914, on part se faire trouer la peau pour défendre la patrie… Et quand on est une femme et que l’on habite en ville, l’on conduit des bus, des métros, des tramways, on fabrique des obus ou des canons quand on ne coud pas des tenues qui ne vont pas tarder à devenir bleu horizon. Mais quand, comme elle, l’on est à la campagne et que l’on a le cœur – et tout le reste, en fait – profondément tricolore, que fait-on ? Rien, ou presque… Ce qui lui est proprement insupportable.
Parallèlement, l’état-major français, dans son éternelle lucidité, accorde généreusement des permissions de 48 heures à ses troufions avant de les renvoyer au casse-pipe. Dès lors, va retourner chez toi lorsque tu es à Péronne et que tu habites à Toulouse ou à Grenoble… Alors, bien sûr, les hommes restent sur place où, comme par hasard, ils sont à la recherche d’un peu de compagnie féminine. Et c’est là que cela se gâte : il y a bien sûr les bordels militaires, mais il faut accepter d’être « le suivant de celui qu’on suivait » comme le chantera Brel des années plus tard. Ensuite, il y a les bons vieux ...
... claques, mais il faut de l’argent et bien souvent la maigre solde est envoyée à la vieille mère ou aux sœurs qui s’efforcent de survivre, là-bas, au pays, avec bien peu de moyens. Après, il a y aussi quelques femmes qui acceptent de dîner avec vous, vous font la causette une heure ou deux avant de vous abandonner en vous ayant laissé, dans le meilleur des cas, les embrasser sur la joue.
Louisette, elle, n’appartient à aucune d’entre elles : elle prend le train à ses frais, partage le coup de pinard et le bout de pain au pâté des soldats qui montent au front et qui ont de moins en moins le cœur léger au fur et à mesure que la guerre s’éternise, et une fois sur place, la demoiselle change de registre.
Des pauvres mecs, esseulés ou avec quelques copains d’infortune, il y en a des tas qui traînent à l’arrière du front. Alors, elle va à leur rencontre et, selon l’accueil qui lui est fait, elle leur propose de partager un repas… Et plus si affinités. Des affinités, il y en aura des tas, à tel point qu’à la fin, il ne sera même plus question pour elle de passer à table mais directement à la casserole !
Des partenaires, elle va en avoir des dizaines : des qui lui feront l’amour tendrement, au fond d’un lit bien tenu dans un hôtel bien propre. Par exemple, elle se souviendra longtemps de cet inconnu du Gers qui lui a fait connaître le premier orgasme de sa vie… C’était également la première fois qu’elle avait eu droit à une petite séance de broute-minou qui l’avait sérieusement ...