Chroniques du temps passé.
Datte: 10/11/2024,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
uniforme,
collection,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
pénétratio,
Partouze / Groupe
historique,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... revenus mais, pour la plupart, ils pensent que le maréchal Pétain, leur héros de Verdun, sera capable de sauver une seconde fois la France. Comment en pourrait-il en être autrement ? Quand Nivelle ne considérait ses troupes que comme de la chair à canon et qu’il envoyait des milliers de braves poilus se faire massacrer sur des positions totalement imprenables, Pétain, lui, affirmait que lui et la France avaient davantage besoin de soldats vivants que de héros morts…Un officier général qui demande à ses troupes d’obéir aux ordres, de se battre mais également de s’efforcer de ne pas mourir inutilement, voilà qui marque les esprits !(5)
Malheureusement et malgré ce que certains peuvent bien en dire aujourd’hui, notre homme sera beaucoup plus attaché à la destruction de la République qu’à la sauvegarde de la France et sa haine des juifs et, d’une manière générale, de tous ceux qui ne partagent pas ses idées l’amènera à être complice d’un nombre invraisemblable d’atrocités, depuis la rafle du Vel d’Hiv jusqu’au Plateau des Glières. Et ça, Titi et sa sœur en ont comme un pressentiment…
À quelques kilomètres de là, il en est un autre qui ne décolère pas… Il a beau, comme tout bon friqué qui se respecte, ne pas porter le Front Populaire dans son cœur, il reste persuadé que si l’Allemagne a envahi la France, c’est surtout parce qu’on l’a intentionnellement laissée entrer ! Pour lui, une telle incompétence de la part des généraux – qui, comme par hasard, sont quasiment tous ...
... issus de milieux profondément hostiles au gouvernement en place – ne peut être que volontaire.Et quand on sait que sa famille, originaire d’Alsace, a préféré venir s’implanter ici en 1872 plutôt que d’accepter de vivre sous le joug allemand, que l’on sait également que chaque jour de pluie lui rappelle l’éclat d’obus qu’il s’est pris dans l’épaule quelque part sur la Meuse et que, vingt ans plus tard, il était chef de char sous les ordres d’un certain colonel de Gaulle du côté d’Abbeville(4) et qu’il revient tout juste de captivité en Allemagne, cela peut se comprendre !
Malgré tout cela, au village, personne n’est vraiment surpris que le comte Charles-Hubert de Frey vienne de choisir la voie de la collaboration, à une époque où cela n’est pas encore un gros mot. Les officiers allemands cherchent un point de chute ? Il leur offre de loger dans son château. Leurs troupes ne savent pas où ils passeront la nuit ? Une bonne partie du parc leur est dédiée et ils auront tout loisir d’y planter leurs tentes et d’y faire ce que bon leur semblera.
Et si cela ne plaît pas à Titi, il n’en demeure pas moins qu’il se retrouve obligé, entre autres, de continuer de livrer le pain au château, d’autant qu’il est devenu le meilleur client de sa patronne… Mais, là-bas, il comprend très vite que quelque chose ne tourne pas rond. Par exemple, il n’est pas rare de surprendre une cuisinière en train de pisser dans le potage qui sera servi quelques heures plus tard aux officiers. Plus fort encore, ...