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Ma belle au resto
Datte: 05/11/2024, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Omarrrr, Source: Hds
... maîtriser son émotion, elle se dirige lentement vers le relais. Arrivée devant la porte du commerce, elle ferme les yeux et respire à fond avant d’appuyer sur la poignée et de pousser. Elle découvre un bar en bois usé derrière lequel se tient un homme d’une cinquantaine d’années. Il est vêtu d’un pull en laine rouge dont les manches sont retroussées sur des bras nerveux et musclés. Son visage est anguleux, ses joues creuses. Ses cheveux gris sont clairsemés et coiffés en arrière. Ses deux petits yeux noirs et vifs sont fixés sur la nouvelle venue. Il est en train d’essuyer un verre. Le reste de la salle, faiblement éclairée est composé de quelques tables recouvertes par des nappes à carreaux rouges et blancs. L’éclairage est tamisé. Une forte odeur de cuisine et de tabac règne. Une porte fermée, dans le fond de la salle, indique la cuisine. Les yeux du barman, qui semble être le patron, déshabillent Alice. Ses mains restent figées sur le torchon à vaisselle. La jeune femme se tient dans l’encadrement de la porte. Trois autres hommes se tiennent devant le bar et discutent en riant. C’est en voyant le visage décomposé du barman qu’ils se taisent subitement et se retournent doucement. Alice peut maintenant les voir de face. Ils ont entre quarante et cinquante ans. Sûrement des habitués. L’un est vêtu d’un pantalon de velours noir large et d’une chemise beige. C’est un homme d’un mètre quatre vingt environ. Il est brun. Ses cheveux sont bouclés ...
... et long. Sa chemise est ouverte et laisse apparaître une toison de poils noirs sur laquelle repose un collier en or. Il est massif sans être gros. Ses traits sont virils. Son visage est fin et ses pommettes saillantes. L’autre est petit et pratiquement chauve. Ce qui lui reste de cheveux est roux et deux pattes épaisses descendent le long de ses joues. Il doit être le plus âgé, une cinquantaine d’années. Sa combinaison bleue moule un ventre proéminent. Une barbe grise de plusieurs jours envahit ses joues couperosées et charnues. Ses yeux verts soutenus par des cernes sont grands ouverts. Ses épaules sont larges. Ils sont pétrifiés. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes qu’ils parviennent à se reprendre après avoir passé en revue des yeux les formes de la jeune femme. Cette dernière, paralysée par la gêne se décide à s’asseoir à une table au fond de la salle et faisant face au bar. Ils se retournent pour continuer à discuter à voix basse. Le patron se dirige vers la jeune femme. — Que désirez-vous, je ferme dans une demi-heure et la cuisine est fermée. Le ton est ferme. — Je prendrai juste un café. L’individu regarde la jeune femme d’un air méfiant tout en lorgnant furtivement dans son décolleté puis regagne sont comptoir. Pendant que l’homme prépare la boisson, Alice en profite pour croiser les jambes en prenant soin de retrousser sa jupe jusqu’à mi-cuisse. Le barman pose la tasse sur un plateau puis lève les yeux vers Alice. Son visage s’empourpre ...