Ma belle au resto
Datte: 05/11/2024,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Omarrrr, Source: Hds
... une vue plongeante dans l’habitacle.
En effet, pendant son sommeil, la jupe de la jeune femme s’est ouverte laissant apparaître ses cuisses bronzées et pleines de même que le triangle rouge vif du tissu de sa culotte. Quelques mèches de poils noirs s’échappent des côtés. Etant en hauteur, le chauffeur peut également admirer les deux seins ronds aux aréoles larges et brunes à peine cachés par les pans du chemisier.
Tout à fait réveillée, la jeune femme ouvre les yeux en grand avant de refermer rapidement les deux pans de sa jupe et de boutonner son chemisier après avoir adressé un regard agressif et plein de colère au chauffeur qui lui sourit.
Le regard de l’homme la dégoûte.
Cependant, Alice ressent une sensation de satisfaction car elle se sait encore belle et cela lui procure, malgré elle, une certaine satisfaction.
La Renault recommence à avancer au pas. Jacques, trop absorbé, n’a rien remarqué de la scène.
La circulation se bloque de nouveau.
— Je n’en peux plus, je sors faire un tour !
Ces paroles à peine prononcées, Jacques est déjà à l’extérieur, une cigarette aux lèvres.
Alice se penche vers l’auto radio pour changer de station. Cela fera passer le temps.
Elle aperçoit le portefeuille de son mari dans le dévidoir se trouvant sous le volant. Une carte de visite dépasse. Discrètement, elle saisit la carte et peut lire le nom et le prénom écrits en lettres anglaises. Le sang d’Alice ne fait qu’un tour et sa gorge se noue brusquement. Le ...
... nom et le prénom sont ceux d’une collègue de travail de Jacques. Alice s’était bien rendu compte à l’occasion d’un cocktail que cette dernière tournait autour de son mari mais sans s’en inquiéter outre mesure. Néanmoins, ce qui fait le plus de mal à la jeune femme est l’annotation ajoutée sur le document.
«19h00 au Charleston. Jeudi ».
En effet, il y a deux jours, Jacques avait prétexté un dossier à boucler et avait téléphoné à Alice pour lui dire qu’il rentrerait très tard. Les dates coïncidaient.
Alice remit la carte en place et appuya la tête contre la vitre de sa portière, anéantie.
Deux larmes coulent doucement sur ses joues. Décidée cependant à ne pas se laisser aller, elle les essuie du dos de la main.
Il fallait qu’il paye pour son infidélité. Elle trouverait bien une occasion. Une seule.
Sans savoir pourquoi, comme auparavant, Alice regarde à l’extérieur. Un camion se trouve de nouveau à côté de la Renault. Il s’agit d’un gros cylindré, rouge et rutilant.
Elle lève les yeux. Le chauffeur est plus jeune que le premier. Il doit avoir une quarantaine d’années. Son visage, en lame de couteau, est animé par deux petits yeux enfoncés. Ses cheveux, châtains clairs et gominés, sont coiffés en arrière. Ses joues sont barrées par deux pattes grossièrement taillées. Ses lèvres sont minces et maintiennent par le mégot une cigarette. Alice remarque un tatouage sur l’avant-bras qui pend le long de la portière à la vitre baissée. Son regard, immobile, fixe le ...