Ma belle au resto
Datte: 05/11/2024,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Omarrrr, Source: Hds
... elle distingue les masses sombres des poids lourds alignés les uns à côté des autres. Ils sont imposants et reflètent la puissance.
Jacques dépasse le parking réservé aux camions et se gare sur celui réservé aux voitures.
Les enfants sont toujours endormis.
— Je n’en peux plus, je meurs de faim !
— Repose-toi mon chéri, surveille les enfants, je vais chercher des sandwiches et de l’eau à la station service.
— Bonne idée, c’est tellement agréable de se faire servir par une femme !
— Fais le fier mon vieux, si tu savais ! Se dit la jeune femme en ouvrant la portière.
Alice se dirige vers la station service. Les pans de sa jupe s’ouvrent à chaque pas découvrant ses jambes et ses cuisses et sa poitrine tremble à chaque pas.
En longeant la haie formée par les cabines des camions, elle aperçoit un groupe de chauffeurs en train de discuter. Il lui semble, sans en être sûre, qu’ils parlent une langue qu’elle ne parvient pas à définir, sûrement d’Europe centrale.
Arrivée à leur niveau, elle ralentit légèrement son allure et remarque immédiatement que les hommes se sont tuent.
D’un regard discret, elle observe les individus. Ils sont quatre, vêtus de combinaison ou de jean et tee-shirt. Leur visage est buriné et marqué et porte une barbe de plusieurs jours. Ils sont de taille moyenne mais trapus et portent une moustache épaisse.
Leur regard est tourné vers la silhouette de cette jeune femme qui semble descendre directement du paradis.
La surprise ...
... passée, ils la dévisagent sous toutes les coutures avec des yeux brillant autant d’admiration que de désire. Tout en les regardant, Alice esquisse un sourire mais a du mal a dissimulé l’émotion qui lui tenaille subitement les intestins. Elle se traite de véritable folle.
Les hommes restent impassibles mais elle remarque une légère lueur de désapprobation dans leur regard. Une femme ne doit pas se promener ainsi, seule et dans une telle tenue.
Alice les dépasse et pénètre dans la station service, distante d’une cinquantaine de mètres, où elle achète rapidement les victuailles avant de ressortir pour rejoindre la Renault.
Les chauffeurs sont toujours au même endroit.
Le cœur battant et la gorge nouée, elle s’approche d’eux et s’immobilise. Elle peut les observer de manière plus précise. Les hommes paraissent surpris de tant d’audace et restent immobile. Leurs yeux noirs et perçants passent en revue son corps et elle entend leur respiration accélérer. Cela dure un instant.
Sans pouvoir se contrôler, Alice leur adresse un sourire avant de s’éloigner.
Jacques attend à l’extérieur, une cigarette aux lèvres et surveille les enfants qui jouent autour du véhicule.
— Ce n’est pas trop tôt, qu’est-ce que tu as foutu ?
— Je ne suis pas toute seule ! Réplique Alice excédée par le ton de son mari.
Jacques prend un sandwich dans le sac et se met à l’écart pour l’avaler en jouant avec son fils et sa fille.
Quel goujat se dit-elle, si seulement j’étais seule ce soir ...