Poils
Datte: 30/10/2024,
Catégories:
fh,
jeunes,
poilu(e)s,
fépilée,
fête,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
rasage,
Oral
69,
pénétratio,
délire,
Humour
amouroman,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... science-fiction.
Nous passions aussi des heures dehors, quelle que soit la météo ; pluie, vent, grand soleil, rien ne nous arrêtait. Nous faisions des bonhommes de neige monstrueux, nous revenions souvent trempés, crottés, gelés, mais heureux.
Si je me définissais comme un enfant timide et réservé, Gwen était un véritable garçon manqué. Toujours la première à faire des conneries, à grimper dans un arbre, nous glisser dans une grotte, escalader des rochers ou nous retrouver dans le clocher de l’église. Le nombre de fois que les pompiers vinrent nous récupérer dans des endroits insolites ne se comptabilisait plus. Ils faisaient même des paris : savoir où ils nous retrouveraient au prochain appel de nos mères exaspérées. À chaque fois, nous recevions une engueulade de nos mères, ou du curé, ou du maire, ou plus souvent des quatre réunis.
De la Carabosse aussi, nous recevions des admonestations vigoureuses. Car si nous nous amusions en dehors de l’école, nous nous serrions les coudes à l’intérieur de l’enceinte scolaire.
Si je me faisais harceler par de petits crétins sous l’œil bienveillant de la maîtresse, le contexte changea avec l’arrivée de Gwendoline. Elle n’hésitait pas à faire le coup de poing pour me venir en aide.
Nous ne comptabilisions plus les yeux pochés, les nez en patate, les coups de genoux dans les joyeuses, spécialité de mon amie. Nous fîmes la fortune du dentiste, le nombre de dents qu’il eut à réparer dépasse l’entendement. À vingt ans, nous ...
... nous faisions poser des dents sur pivot suite aux bagarres de notre enfance.
Nous donnions autant que nous recevions, tant et si bien qu’ils finirent par nous laisser tranquilles. Nos mères se désespéraient de nos sottises et se faisaient souvent convoquer parLa Haute Autorité, c’est-à-dire la Peau de Vache.
Cette vieille taupe nous surveillait pour mieux nous coincer. Elle nous filait des devoirs en rab, nous accumulions les heures de colles assorties de punitions. Combien de fois nous fûmes condamnés à balayer sa cave où elle stockait ses conserves, ou encore nettoyer la salle de classe ?
Mais plus elle nous punissait, plus cela décuplait notre imagination. Nous avions échangé les craies du tableau noir par des suppositoires, ses cerises à l’eau-de-vie devinrent des cerises au pipi. Notre plus bel exploit fut quand même de jeter de la levure de boulanger dans les toilettes, juste avant les vacances de Pâques. Les vidangeurs, plombiers et autres artisans restèrent au chevet des latrines pendant plusieurs jours.
Le toubib fit passer une batterie d’examens à la mère Nicole, suite à son évanouissement. Elle était tombée dans les vapes – et dans le jus étalé sur le sol – en ouvrant la porte des chiottes !
Par un étonnant retournement de situation, nous devînmes les héros des autres élèves, en effet grâce à nous la rentrée fut reportée d’une semaine.
Toutes ces péripéties ne nous empêchèrent pas de rejoindre le collège, puis le lycée, toujours ensemble. Certaines ...