Roxane (4) - Histoires de Sexe

Roxane (4)

... changer. Il manquait une chaussette ou une chaussure, une veste ou un gant. Roxane sourit à cette constatation.

Albert lui fit signe de le rejoindre. Roxane frémit lorsqu’il lui remit la corde autour du cou.

— Maître ? s’étrangla Roxane.
— Je n’en ai pas fini avec toi pour aujourd’hui ! assura-t-il.

Roxane n’en revint pas. Il comptait bien s’amuser encore. Elle en sourit de bonheur, un peu moins lorsque le bondage, terminé, l’obligea de nouveau à maîtriser chacun de ses gestes sous peine de souffrance. Remplie et contrainte, elle se retrouva instantanément excitée et pleine d’envie, et ce malgré les nombreux orgasmes obtenus dans l’heure précédente. Elle envoya un regard noir à Albert qui y répondit par un doux baiser volant.

— Tu peux te rhabiller, proposa-t-il.

Elle remit aisément sa robe et galéra pour les chaussettes et les chaussures, sous les regards rieurs de voyeurs qui n’en perdaient pas une miette.

— Tous chez Charles pour le déjeuner ! annonça Albert.

Roxane en fondit de honte. La femme du comte Stethen ne savait rien de ses activités et ne devait surtout rien en savoir. Aucun des hommes du vestiaire n’irait lui rapporter que son mari avait été sucé après sa victoire, tout simplement parce que tout le monde s’en fichait. Être sucé n’était pas tromper.

Roxane se retrouva dans la voiture avec Albert, le corps tremblant et le ventre se contractant tout seul.

— La matinée a été bonne ? interrogea Albert.
— Délicieuse, mon ami, je vous ...

... remercie. Allons célébrer votre victoire chez la comtesse Stethen.
— Nul doute qu’elle aura mis les petits plats dans les grands, surtout lorsqu’elle apprendra que la victoire est presque entièrement due à son époux.

Roxane sourit. Annabella Stethen se montra totalement à la hauteur. La réception fut grandiose, le déjeuner parfait. Roxane se retrouva entre Albert et Nicolas, qui caressaient tous deux une cuisse sous la table, obligeant Roxane à écarter les jambes.

— Vous êtes impitoyables ! grogna Roxane.
— Tu es ravissante, murmura Nicolas à son oreille. Quel plaisir de t’effleurer et de te voir fondre à ce simple contact. Tu es d’une sensibilité extraordinaire.
— J’ai encore envie de jouir, admit Roxane.
— Fais, je t’en prie, répondit Nicolas avant de lever les yeux sur Albert qui confirma.
— Oui, oui, tu peux jouir si tu veux, Roxane ! C’est ta journée ! Vas-y ! Avec plaisir !

Roxane modifia légèrement la position de ses hanches pour dégager un peu la pression et remua du bassin par de petits mouvements à peine visibles. Le nœud tremblota sur le clitoris tandis que le gode et le plug caressaient les chairs à l’intérieur, effleurant les zones sensibles. Les mains de ses amoureux caressant ses cuisses, Roxane se laissa aller et elle jouit silencieusement à table en serrant les mains de ses voisins, celle d’Albert sur la table, visible, celle de Nicolas, discrète, sous la nappe. Roxane était comblée. Elle s’amusa à prendre du plaisir ainsi entre chaque plat et ses ...