Roxane (4) - Histoires de Sexe

Roxane (4)

... la porte pour découvrir que le quatuor n’était pas seul dans cet endroit sentant la transpiration et le mâle. D’autres hommes se changeaient, adversaires de ce match ou concurrents des précédents. Roxane en rougit de honte. Méline fronça les sourcils. Les regards se portant exclusivement sur Roxane, Méline se plaça debout, contre des casiers proches d’Albert, et attendit silencieusement, visiblement ravie de pouvoir assister à ça.

Roxane embrassa rapidement Albert avant de se tourner vers Charles.

— Monsieur Stethen ! Vous avez été brillant !
— Merci, chère Roxane, répondit Charles.
— Et toi, tu es trop couverte, répondit Albert. Retire ton manteau et ta robe.

Roxane eut un regard vers les hommes inconnus et secoua légèrement la tête.

— Ils savent que nous allons baiser et se sont montrés enthousiastes à l’idée de pouvoir regarder, précisa Albert.

Des sourires répondirent à cette phrase. Les hommes continuaient à se changer comme si de rien n’était, mais à mouvements lents et mesurés, comme s’ils ne voulaient surtout pas avoir fini trop vite.

Roxane gémit et grimaça. Se dévoiler nue ne lui aurait pas posé problème. L’encordage rendait les choses bien plus compliquées.

— Maître, s’il vous plaît, supplia Roxane, morte de honte.
— Allez, ma belle. Retire tes vêtements, insista Albert d’une voix douce et posée.

Roxane sentait tous les regards posés sur elle. Le manteau tomba rapidement. La robe fut bien plus difficile à ôter, mais finalement, elle ...

... recouvrit le sol et un silence accueillit la découverte, que Méline fut la première à briser :

— La vache ! C’est magnifique ! Tu portes ça depuis le départ ? Je n’avais rien vu ! C’est splendide, vraiment !
— Albert prend des leçons, précisa Roxane alors que Méline s’approchait pour observer l’ensemble de près.
— Roxane, décris précisément la situation dans laquelle tu te trouves, ordonna Albert.

Roxane gémit et secoua négativement la tête, avant de rougir de la tête aux pieds.

— Méline ? Que ressent Roxane ? demanda Charles.

La blonde se recula, observa les tremblements de la brune, sa mâchoire serrée, ses yeux fuyants.

— De la honte, je dirai. La demande d’Albert la met extrêmement mal à l’aise. De l’humiliation, peut-être.
— Je suis d’accord, répondit Charles.

Putain de quatuor maudit qui enseignait à la blonde en utilisant Roxane comme exemple. Nul doute qu’après de telles leçons, Méline soit unedomina hors pair.

— Roxane ? insista Albert.

Elle gémit une fois de plus avant de se lancer :

— Les cordes sont très serrées. L’encordeur peut choisir la pression et Albert n’y a pas été de main morte ce matin. Les cordes me pénètrent profondément, rendant mes mouvements compliqués. Elles ne m’empêchent pas de respirer, mais le simple fait d’inspirer tend l’ensemble. Elles ne m’empêchent pas de me mouvoir, mais je dois mesurer mes gestes et les penser intensément.

Méline sourit tandis que les voyeurs se déplaçaient pour obtenir un meilleur angle de ...