Le vieil homme et la mer
Datte: 29/10/2024,
Catégories:
f,
hplusag,
hagé,
fépilée,
plage,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
ffontaine,
nopéné,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
Chloé est repartie la semaine dernière et si nos séparations sont fréquentes, elles sont bien plus courtes depuis que ma chérie vit à Londres. Le plus souvent, nous nous retrouvons deux fois par mois. Mais pour un temps, je resterai seule pour trois longues semaines. Ce mois d’avril s’annonce très bretonnant et donc plutôt pourri pour d’autres que moi, et puis mon envie d’eau salée est trop ancrée pour que j’y renonce.
Hiver comme été, en combinaison, en maillot ou nue quand c’est possible, il arrive souvent que je gagne une grève ou une autre, pour nager seule un petit moment. De petites escapades nautiques le long des côtes finistériennes. C’est toujours un véritable plaisir, et parfois, il s’agit pratiquement d’un besoin. Je suis dans l’un de ces jours-là, un jour de besoin, à l’abri des oyats et, allongée sur la dune, ça le fait très bien. Je n’ai pas froid. L’air un peu frais m’a vite séché le corps et je suis restée nue à prendre l’air. Qu’est-ce que je disais déjà ? Ah oui ! Un jour de besoin… Même si j’ai toujours été foncièrement convaincue d’être l’une des femelles les plus belles de notre petite planète, comme la seule femme au monde qui ne vieillira jamais, je dois aujourd’hui me mettre dans la peau du commun des mortels. Pourquoi pas la commune des mortelles ? Machisme grammatical. Donc, j’ai décidé, en plein accord avec moi-même, de me remuer le popotin ! Du coup, je vais y aller franco avec les jours de besoin…
Depuis un certain temps, mon visage de ...
... Madone et mon corps de déesse se sont mis à changer. D’abord, mes superbes yeux bleus de mer se sont ligués contre moi, m’enquiquinant en boucle pour que je leur achète des lunettes. Alors que j’y vois parfaitement ! Mais bon… J’avoue que ces emmerdeuses de mirettes passant leur temps à se plisser pour me rendre la vie impossible m’ont finalement convaincue de céder à leur demande. Les bouderies de mes regards, d’ordinaire charmeurs et facétieux, provoquent aujourd’hui de fines rides disgracieuses aux coins de mes yeux. Mes magnifiques prunelles, ravies de leurs montures hors de prix, m’ont promis que ces vilaines marques disparaîtraient très bientôt. Ma poitrine digne de Vénus est restée sculpturale, quoiqu’un peu moins ferme qu’à mes vingt printemps. Mon ventre, lui, s’est mis à jouer les insoumis depuis quelque temps. Je me suis aperçue que quelques plis de chair apparaissent quand j’opte pour la position assise. Non, mais quoi ? J’ai l’impression d’observer de paresseux rouleaux d’eau de mer venir mourir sur une grève. Encore que s’ils se contentaient de mourir, mais non, ils s’incrustent. Cette peste de Chloé et ses saloperies de sandwichs ! Enfin, ce sont mes fesses de marbre qui se sont révoltées. Oh, pas grand-chose, vraiment, pourtant, je les sens démotivées de temps à autre, mollassonnes dans mes démarches. Mon cul reste extraordinairement beau, bien sûr, mais autant rester attentive à sa nonchalance quant à rester ferme et tonique…
— Et merde…
Le type est resté ...