1. Expériences de pensée - Le test


    Datte: 16/10/2024, Catégories: fh, inconnu, caférestau, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, jeu, sf, rencontre, Auteur: Wedreca, Source: Revebebe

    Je pousse la lourde porte en verre et me retrouve dehors…
    
    Enfin, une journée de travail terminée ! L’air est doux et le soleil de printemps caresse ma peau de son exquise chaleur. Je descends les marches du parvis. Un léger vent fait voler ma robe et je sens cet air, empli de senteurs de fleurs, flirter avec mes cuisses.
    
    D’un pas soutenu, je prends la direction du bar des amoureux. Ce n’est pas vraiment son nom, mais tout le monde l’appelle ainsi. C’est un endroit charmant, connu pour son atmosphère propice aux belles rencontres. Je suis excitée : aujourd’hui, je vois Maxime pour la première fois. Il m’a écrit de si belles choses et m’a mise dans de tels états, rien qu’avec ses mots.
    
    Je l’imagine déjà… beau, bien sûr… brun… ou blond, qu’importe… viril… mais tendre… intéressant… mais drôle…
    
    Plus que quelques rues…
    
    Mon pas s’accélère…
    
    J’arrive enfin sur les lieux. La terrasse est ensoleillée. Quelques couples attablés sirotent leur verre, tout en se regardant dans les yeux… J’en ai tellement envie moi aussi.
    
    Je balaye alors ce terrain de jeu du regard… Il portera un foulard blanc, m’a-t-il dit…
    
    Puis je le vois. Mon cœur vient de faire un bond, heureusement retenu par ma cage thoracique. Mon Dieu qu’il est beau ! Pas du tout comme je l’imaginais, mais beau… encore plus beau.
    
    Il ne m’a pas encore vue. Je mets de l’ordre dans mes cheveux, remets en place ma robe, qui n’en avait nullement besoin, puis m’approche… comme une enfant timide, n’osant pas ...
    ... aller voir le maître d’école…
    
    — Bonjour. Vous êtes bien… Maxime ?
    — Oh ! Bonjour, Rebecca. Vous êtes magnifique !
    
    Il s’est levé et me sourit. Il est grand et charmant… oui, vraiment charmant. Mes yeux sont restés bloqués sur ses lèvres. Je m’imagine déjà y déposer les miennes… Mais pourquoi je pense à ça, moi ?
    
    — Je vous en prie, asseyez-vous, me dit-il en reculant ma chaise.
    — Merci.
    
    J’ai juste dit « merci ». Je me sens conne. Lui est si beau, plein de charisme et de prestance… et moi, je me sens conne. Allez, Rebecca, reprends-toi !
    
    Je m’assieds donc et, prenant mon courage à deux mains, entame la conversation :
    
    — C’est un joli endroit, non ? Vous ne trouv… enfin, tu ne trouves pas ? On se dit « tu » ou « vous » ?
    — On peut se dire « tu », tu ne penses pas ?
    — Oui oui, c’est très bien « tu ».
    — Et, oui, je trouve l’endroit magnifique. Tu as très bien choisi.
    — Merci. J’adore ce lieu. J’y viens souvent… enfin, pas pour… enfin, tu vois…
    — Oui, je vois très bien.
    
    Il m’a dit ça avec un large sourire. Et moi, encore une fois, je me sens cruche. Il va croire quoi, maintenant ? Que je rencontre plein d’hommes, ici ? Quelle conne !
    
    Mais il reprend la conversation, et c’est alors avec délectation que je bois ses paroles et me noie dans sa voix grave, empreinte d’une sensualité certaine.
    
    Je le surprends, plus d’une fois, à caresser du regard le haut de mes seins, prenant l’air dans mon décolleté, ou bien encore à regarder mes jambes croisées sous cette ...
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