1. Sur la route de la corniche - 2


    Datte: 15/10/2024, Catégories: fh, couleurs, inconnu, plage, boitenuit, danser, pénétratio, aventure, lieusexe, lieuxpubl, Auteur: Djangerine, Source: Revebebe

    ... questionne :
    
    — Tu t’es éclatée ?
    
    Baissant la tête, elle avoue un sage :
    
    — Oui, c’était très bon.
    
    Reboutonné et son T-shirt poisseux enfilé, le gars se met en marche. Laura le suit, quelques mètres en arrière, soulagée que ce soit terminé, elle n’en aurait pas supporté davantage.
    
    Dans le noir elle croit distinguer la silhouette de Tony. Les a-t-il épiés ? Une autre fille remonte péniblement de la plage, elle boite un peu, ses cheveux en bataille, son rimmel qui a coulé, ses vêtements mal ajustés ne laissent pas de doute sur ce qu’elle vient de faire. Laura la reconnaît, c’est une des filles qui dansait près d’elle tout à l’heure.
    
    Arrivée à proximité de la boîte, les exclamations joyeuses et l’excitation sur la piste ne l’attirent plus, elle se fixe un seul objectif, vital, rentrer chez elle, se laver, et ne plus penser à ce qu’elle vient de faire, oublier ce mec et les sensations qui l’ont submergée, reprendre ses esprits et le fil de sa vie.
    
    Elle sent confusément qu’elle ne sortira pas indemne de cette aventure.
    
    Elle bifurque. Son amant la rattrape, l’enlace et lui glisse :
    
    — Je te retrouverai, la prochaine fois que je viendrai au Pays basque, j’ai encore quelques idées pour toi !
    
    Et il la laisse s’éloigner.
    
    Ses mots la font frémir et résonnent longuement dans sa tête.
    
    *******
    
    Elle retrouve Tony plus loin qui lui offre de la raccompagner. Elle lui demande,
    
    — Tu m’as vue ?
    — Oui.
    — Je suis pas fière de moi, j’ai fait n’importe quoi.
    — J’avais peur qu’il te force,
    — Non, non, il ne m’a forcée à rien.
    — Bon alors, ça va, ça ne me regarde pas.
    
    Elle est désemparée, assommée par les effets conjugués de l’alcool, de ce qu’elle a fumé, des décharges de ses jouissances successives et de l’angoisse qui la submerge.
    
    Ils récupèrent le scooter de Tony et rentrent sans plus parler.
    
    Contrairement à la fois précédente, Tony file directement chez lui.
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