1. Grand magasin


    Datte: 14/10/2024, Catégories: fh, inconnu, magasin, essayage, miroir, québec, rencontre, lieuxpubl, Auteur: Dérivant, Source: Revebebe

    ... mains sur le mur-miroir. Tu te pousses sur la pointe des pieds et cambres ta croupe en l’agitant doucement. C’est beau, c’est fou, c’est magnifique. Tu me regardes dans le miroir. Je suis debout derrière toi, sexe érigé. Nos regards se croisent. Tu me souris en m’invitant. Mes mains sur tes hanches, je me penche et t’embrasse, te mordille la nuque, en promenant mon nez dans tes cheveux. Ma queue se promène entre tes fesses.
    
    Je me recule un peu, le bassin toujours collé à toi. J’hésite. N’ayant pas prévu ce scénario, ni toi ni moi n’avons de condom. Je te regarde comme pour t’interroger… Puis, d’un mouvement de bassin, tu me fais comprendre ton désir. Aussi, d’un coup, je te pénètre, profondément. Mes mouvements s’accélèrent et j’admire le spectacle. Les mains sur tes hanches, je regarde mon pénis pénétrer en toi, mes cuisses claquer sur tes fesses. C’est chaud, c’est bon. Je te regarde dans le miroir. Les yeux mi-clos, un large sourire… Ton visage s’approche et s’éloigne du miroir au rythme de mes coups de bassin. Ta respiration s’accélère. Il fait chaud, on voit de la buée apparaître sur le miroir…
    
    Tout bas, tu pousses des « oui, oui, oui » les yeux fixés dans les miens. De tes hanches, mes mains se déplacent maintenant sur tes seins, de magnifiques boules de chair que j’empoigne avec appétit. Je ...
    ... sens la tension dans tes cuisses, tes fesses, ton vagin en feu. J’accélère encore, j’en deviens fou. Puis, encore tout bas, tu dis « viens, Michel, viens » et, sans plus attendre, j’éjacule en toi. Je retiens un cri, tu fais de même, puis, après un petit moment, on pouffe de rire. Tu te retournes et te blottis doucement dans mes bras. Tu es toute chaude, détendue. Je t’embrasse dans le cou. Doucement et tendrement cette fois.
    
    Nous n’avions vraiment pas imaginé notre première rencontre ainsi. On s’était dit qu’on ne se rencontrerait peut-être même pas. Puis, on avait parlé de massages, d’yeux bandés, de se voir d’abord puis de faire l’amour plus tard, une autre fois.
    
    Mais là, dans cette cabine d’essayage de « La Baie », l’envie, la frénésie nous a pris et la digue de nos désirs a cédé. Avec force ! Nous en avons été surpris nous-mêmes. Et nous n’avons absolument aucun regret, toi comme moi, tellement cette fuite en avant nous a semblé naturelle, nous a semblé être la conclusion évidente à nos mois de correspondance.
    
    Nous allions nous rhabiller. Tu allais sans doute acheter ce petit chandail à manches longues et cette petite robe qui te vont si bien. Nous déciderions où aller prendre un café… Mais pour le moment, tu te blottis tendrement dans mes bras. Et j’aimerais que ce moment dure encore longtemps. 
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