Les petites stagiaires: Elodie II,4
Datte: 12/10/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Exorium, Source: Hds
... d’observation. Aucun doute sur l’activité à laquelle il était en train de se livrer. Sous les draps. En mettant un cœur à l’ouvrage ! Ah, je lui faisais de l’effet ! Alors vous commencez à me connaître maintenant depuis le temps et vous pensez bien que j’ai exploité à fond la situation. À un vrai défilé de mode il a eu droit le jeudi matin. Une débauche de nuisettes. De tee-shirts ras des fesses. Et même, au bout d’un moment, quand je l’ai eu bien en mains, de petites culottes sexy et de mini strings. Je le gâtais. Et, en retour, j’en profitais.
– Il s’est jamais douté ?
– Que je descendais exprès comme ça ? Ah, ben si ! Si ! Forcément ! Il aurait fallu qu’il soit idiot. D’autant que c’était que le jeudi matin. Que, les autres jours, je faisais profil bas. À cause de Mélanie.
– Et que tu le regardais faire ?
– Ah, ça, par contre, je sais pas. Peut-être que oui. Vu qu’au début, c’était toujours caché sous les draps qu’il le faisait et qu’après il les rabattait jusqu’au pied du lit. Cadeau ? Parce qu’il s’était rendu compte et qu’il voulait que je le voie en action ? Et puis peut-être que non. Sûrement que non même. C’était le hasard. Comment il aurait pu s’apercevoir ? J’ai pas envie, de toute façon, de me dire qu’il savait. Ça me gâcherait mon souvenir. Comme j’ai pas envie que mes ...
... chouchous sachent pourquoi ils le sont. C’est mon secret, ça !
Au téléphone, Amandine était hors d’elle.
‒ Non, mais quelle espèce de petite saloperie !
– Aurélie, j’parie !
– Aurélie, oui ! Qui tu veux d’autre ? Tu sais ce qu’elle m’a fait ? Tu sais ? Elle a couché avec Julien.
– Oh là là !
– Comme tu dis, oui ! C’est le procédé surtout. C’est bas, mais bas ! Venant d’elle n’importe comment, ça pouvait pas être autrement.
– C’est-à-dire ?
– Qu’elle est carrément allée le trouver, qu’elle lui a dit qu’elle savait pour nous deux et qu’elle lui a mis le marché en mains. Ou il la tirait ou elle mettait Clara au courant de tout. Et comme il a une peur panique que sa femme soit au parfum, il en est passé par tout ce qu’elle voulait.
– C’est sa version à lui, ça, non ?
– Oh, ben oui. Oui. Parce qu’à l’entendre, elle, il lui a fait des déclarations enflammées. Qu’il la désirait comme un fou. Qu’il en avait perdu le sommeil. Que… Tu parles !
– Exactement le discours qu’il t’a tenu à toi en fait…– C’est aussi ce que me dit Domitille. Je sais plus du coup. Je sais pas quoi croire. Quoi penser. Faudrait que je vienne. Qu’on puisse parler tous les deux. Ça m’aiderait à y voir clair. Seulement, pour le moment, pas question de lui laisser le champ libre à l’autre. Ah, non alors !