1. Les petites stagiaires: Elodie II,4


    Datte: 12/10/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    Elle a repoussé son assiette.
    
    Je l’aurai jamais mon BTS n’importe comment ! C’est pas la peine.
    
    – Dis pas des choses pareilles ! Tu bosses. Tu passes tes soirées enfermée dans ta chambre à bosser.
    
    – Oui, oh ! Si vous saviez…– Si je savais quoi ?
    
    – Vous direz rien ? Jamais ? À personne ?
    
    – Motus et bouche cousue. Juré.
    
    – Venez alors !
    
    Dans sa chambre. Où elle s’est assise devant son ordinateur, a lancé une vidéo. Sur l’écran est apparue une photo d’elle, allongée nue, le visage flouté, dans une pose alanguie. Juste au-dessus, quelques secondes plus tard, a surgi une queue gorgée de sève. Une queue qu’un pouce et un index ont prise en étau. À laquelle ils ont imprimé un lent mouvement de va-et-vient. Et puis une voix. Grave. Profonde. « Ce que tu m’excites, petite femelle ! Ce que tu m’excites ! Écarte bien ! Écarte ! » Le mouvement s’est accéléré. De plus en plus. Il a haleté. « Je vais jouir… Je jouis ! » En grandes giclées blanches. Qui se sont éparpillées sur la photo.
    
    – Il y en a d’autres. Tenez, celle-là ! Il faut absolument que je vous la montre, celle-là. Parce qu’une bite aussi minuscule alors qu’elle bande, j’avais jamais vu ça. Je pensais même pas que ça pouvait exister. Mais alors là où t’hallucines, c’est tout ce qu’il sort de là-dedans. Regardez, non mais regardez ! Un vrai raz de marée. Et ça continue ! Quand il y en a plus, il y en a encore !
    
    Sur celle d’après, ce n’était plus la même photo. Elle était de dos, les fesses surélevées ...
    ... par un coussin, le fendu d’amour bien visible entre elles.
    
    – Alors celui-là, c’est un de mes préférés. Pas tellement pour ce qu’il a entre les jambes, parce que bon… elle est plutôt ordinaire, mais pour tout ce qu’il me dit. Qu’il a pas de nana et qu’il y a que pour moi qu’il se le fait. Uniquement pour moi. Et pour personne d’autre. Jamais. Comment ça me remue ! Je sais bien qu’il peut bien me raconter tout ce qu’il veut. J’irai pas vérifier. N’empêche, je sens que c’est vrai. Je lui en envoie plein, du coup, des photos de moi. Et il les recouvre de jute. Toutes. Ce qu’il voudrait maintenant, c’est que je lui en donne une avec la figure apparente.
    
    – Fais pas une chose pareille ! Surtout fais pas une chose pareille !
    
    – Je sais bien, oui. Mais il arrête pas de me tarabuster avec ça. De me promettre qu’il la montrera à personne. De me répéter, sur tous les tons, qu’il m’a bien envoyé la sienne, lui ! Ce qu’est vrai.
    
    – C’est pas une raison !
    
    – Vous inquiétez pas ! Je le ferai pas. Je suis pas idiote. Je vois trop les conséquences. N’empêche que c’est un truc, ça, qu’un mec me gicle sur la figure, rien que l’idée, vous pouvez pas savoir ce que ça me fait.
    
    J’étais debout à ses côtés. Nu. Comme toujours, désormais, en sa présence. Ma queue s’est dressée, a effleuré son cou. Elle a résolument calé sa joue contre elle.
    
    – Comment elle palpite, c’est de la folie !
    
    Son fauteuil a pivoté. Elle a extirpé un miroir du premier tiroir de son bureau, l’a brandi entre ...
«1234...»