1. Single malt, dix-huit ans d'âge


    Datte: 09/10/2024, Catégories: f, fh, hplusag, vacances, piscine, forêt, essayage, cinéma, collection, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme attache, délire, rencontre, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... tout en profitant du bruissement des feuilles dans les arbres et du chant des oiseaux. Un peu comme nous, quoi.
    
    Par contre, les randonneurs sont plus nombreux. Ils passent à quelques mètres de nous, bâton de marche à la main et sac sur le dos, nous font un petit geste de la main ou nous souhaitent bon appétit dans plusieurs langues, le tout sans s’attarder. À titre personnel, j’adore le trek, mais si c’est pour le faire au pas de course sans prendre le temps de profiter du paysage…
    
    Le repas s’achève… La météo l’avait prévu, la température allait monter en flèche en tout début d’après-midi : c’est peut-être la raison pour laquelle les marcheurs de tout à l’heure semblaient si pressés… Avantage, la chaleur est telle que tout le monde doit tranquille digérer, les doigts de pied en éventail et bien à l’abri des frondaisons. Tout le monde, mais pas Éloïse.
    
    — On range le matériel, et s’il te plaît, profites-en pour laisser ton tee-shirt dans la voiture.
    — Tu veux que je reste torse nu ?
    — Tu as tout compris.
    
    En fait, je n’ai rien compris du tout… Surtout que dans le genre athlète, je me pose là ! Le coup des épaules carrées, de la stature en V et des abdos en plaques de chocolat, ce n’est pas vraiment pour moi… Cependant, comme elle a l’air d’y tenir particulièrement, je m’exécute : de toute façon, avec quasiment quarante degrés à l’ombre, personne ne s’en offusquera.
    
    Mais où est donc passée Éloïse ? Je n’ai pas à la chercher bien longtemps puisqu’elle est tout ...
    ... simplement accroupie au beau milieu du chemin. Totalement nue et le sourire aux lèvres, elle est tout bonnement en train de me gratifier d’un petit pipi en pleine nature… Qu’a-t-elle fait de sa robe ? Sans surprise, celle-ci est sur le siège de la voiture.
    
    — Qu’est-ce que tu fous ? Viens me rejoindre !
    
    Le petit mouchoir en papier avec lequel elle vient de s’essuyer vient d’atterrir dans les buissons. Pas de panique, la nature se chargera de le faire disparaître au premier orage, et je veux bien parier que nous n’aurons pas à attendre très longtemps avant de nous en prendre un sur le coin de la tronche. En attendant, Éloïse vient de s’engager dans un sentier forestier qui zigzague dans le sous-bois, entre les arbres et les bosquets et le tout dans un parfum d’humus. Je l’arrête.
    
    — Tu peux m’expliquer ?
    — J’avais envie de me faire une balade dans les bois.
    — Ça, j’avais compris. Mais pourquoi dans cette tenue ?
    — Parce que j’avais envie de voir ta tête lorsque tu me verrais comme ça.
    — Alors là, tu peux te vanter de m’avoir scotché. Cela dit, je te rappelle que ta robe est dans l’auto et que si on croise quelqu’un, nous sommes mal.
    — C’est aussi pour cela que tu n’as pas de caleçon… Et si nous tombons sur quelqu’un, tu n’auras même pas un tee-shirt à me filer.
    — Mais tu es folle !
    — Ça, je ne suis pas certaine que ce soit vraiment un scoop… Bon, assez causé, on y va !
    
    Cet après-midi-là, et je n’ose même pas dire par bonheur, nous n’avons croisé personne. Certes, ...