1. Single malt, dix-huit ans d'âge


    Datte: 09/10/2024, Catégories: f, fh, hplusag, vacances, piscine, forêt, essayage, cinéma, collection, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme attache, délire, rencontre, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... dans une boîte de nuit locale d’où, on s’en doute, quelques levers pas très matinaux. Qu’importe : ensuite, c’était trempette, bronzage, repas et, et c’est là que cela coince un peu, sieste pour les adultes. Sauf que moi, même en m’étant couchée aux aurores, je ne parvenais jamais à fermer l’œil pendant ce qui était accessoirement les deux heures les plus chaudes de la journée. Bref, en un mot comme en cent, je me faisais un peu chier… D’autant que la fine équipe des potes n’était pas disponible, même si je me souviens plus à quoi elle était occupée.
    
    La villa que nous occupions était en fait un ancien corps de ferme dont une bonne partie avait été plus ou moins laissée à l’abandon, et que, faute de mieux, je m’étais mise à explorer. Dans l’une des granges, certes poussiéreuses, mais finalement en bon état, j’avais découvert un escalier qui menait dans un grenier qui avait sans doute à une époque servi à sécher le linge comme en témoignait les deux pignons à claire-voie, mais surtout l’enfilade de fils dont certains étaient tombés au sol.
    
    Au fond du grenier en question où, grâce sans doute au courant d’air qu’il y régnait, la température était finalement beaucoup plus supportable que l’on aurait pu le penser, j’avais été intriguée par un vieux fauteuil de cuir qui faisait face à ce qui ressemblait au dos d’une bibliothèque. Prenant garde de ne pas passer au travers du plancher – qui par la suite s’est avéré être en parfait état – j’avais fini par découvrir une ...
    ... invraisemblable collection de revues érotiques ou des milliers de filles plus jolies les unes que les autres dévoilaient leurs charmes dans tous les lieux possibles et toutes les positions imaginables. Pas de doute, j’étais tombée sur l’antre d’un célibataire qui venait sans doute régulièrement s’astiquer le mandrin devant ces ravissantes créatures.
    
    Je sais ce que vous vous dites : en général, la gent féminine n’a pas de mots assez durs pour qualifier ces « salopes » bien mieux roulées qu’elles et qui osent poser plus ou moins nues dans ces magazines… Mais moi, tout au contraire et à ma grande surprise, je m’imaginais plutôt être l’une d’elles. Non, franchement, je me voyais bien dans ce garage en train de trifouiller le moteur d’une vieille Corvette, tout juste vêtue d’une salopette beaucoup trop grande pour moi et laissant apparaître ma petite poitrine et une bonne partie de mes fesses… Je me serais bien vue, là, bottes mexicaines aux pieds et Stenson sur la tête, assise au fond de ce vieux pick-up, les jambes largement écartées avec le soleil comme seul vêtement. Ou encore, j’aurais bien aimé jouer le rôle de cette naïade qui paresse nue au fond d’une barque en bord de Loire, le bikini roulé en boule à ses côtés.
    
    Et là, vous vous dites que je me touchais ? Vous m’imaginez, là, la culotte sur les chevilles, le majeur sur le bouton magique et deux doigts enfoncés bien profondément où vous savez ? Et bien, vous avez tort… Non, à l’époque, j’étais toute seule aux prises avec mon ...
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