1. Single malt, dix-huit ans d'âge


    Datte: 09/10/2024, Catégories: f, fh, hplusag, vacances, piscine, forêt, essayage, cinéma, collection, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme attache, délire, rencontre, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... bonne humeur ? En tout cas, ce n’est pas ce que vous avez dans votre panier…
    — C’est-à-dire que… On vient de comprendre un truc… Lorsque l’on s’est pointées là-bas, on s’est toutes les deux rendu compte que nos moulinets merdaient à n’en plus finir. Bref, nous avons passé une bonne heure à remettre tout le bazar d’aplomb jusqu’à ce que nous nous rendions compte que nous n’avions pas d’appâts.
    — Ah ? Et c’est censé me faire rire, ça ?
    — Non, ce qui est drôle, c’est que nous n’avions pas capté sur le coup pourquoi deux types se sont précipités pour nous proposer spontanément asticots et amorces.
    — En effet, c’est surprenant… Les pêcheurs n’aiment généralement pas le bruit, les poissons non plus.
    — C’est ce que l’on s’est dit… Ensuite, on pense avoir compris.
    
    Connaissant Éloïse, je me demande si tout cela n’a pas un rapport avec le fait qu’elles portent toutes deux une jupette à volants achetée la veille au libre-service du camping… Comme un certain maillot de bain est toujours en train de sécher, j’ai une petite idée de ce qui se cache – ou pas, d’ailleurs – là-dessous… Quant à Anaïs, les deux minuscules bandes de dentelle blanche qui dépassent de la ceinture de sa jupette, juste au niveau des hanches, me laissent à penser qu’elles ne sont pas reliées à une culotte de grand-mère.
    
    Dès lors, je vois bien le plan : elles se sont pointées, se sont assises dans l’herbe pour essayer de remettre tout ce matos en fonction et, sans doute agacées, elles ont dû oublier ...
    ... qu’elles étaient toutes deux très court vêtues et que les gars des alentours n’avaient pas forcément les yeux dans leur poche… À partir de cet instant, je veux bien parier que pour les pêcheurs qui étaient à côté d’elles, les truites, brochets et autres gardons sont subitement passés au second plan.
    
    Le lendemain, c’est le 14 juillet et, sans surprise, les filles veulent aller au bal, il n’y a rien de plus normal que de vouloir vivre sa vie… Heu, je m’égare. Cependant, compte tenu de ce qui s’est passé la veille, je prends Éloïse à part.
    
    — J’imagine que t’es toujours plein air là-dessous ?
    — Oui, pourquoi ? me répond-elle comme si cela allait de soi.
    — Parce que si tu vas danser ce soir, tu ferais quand même bien d’enfiler quelque chose, on ne sait jamais…
    
    Elle éclate de rire.
    
    — Ça va pas la tête ? Au contraire ! Quand on va au concert, on met pas des boules Quies !
    
    Bon, encore une fois, elle est majeure, vaccinée et tout le bazar, je ne vous fais pas de dessin. Moi, je reste tranquillement le nez dans les étoiles en attendant le feu d’artifice, et celui-ci vient de se finir lorsque mon portable vibre. Sans surprise, c’est un message d’Éloïse qui me dit de ne pas m’inquiéter et qu’elle rentrera très tard. S’est-elle trouvé un partenaire ? Entre nous, c’est tout le mal que je lui souhaite.
    
    Deux heures du matin, c’est cette fois le cliquetis caractéristique de mon ordinateur portable qui me sort du cirage. Bien qu’à moitié dans le pâté, j’ouvre le mail qui m’a été ...
«12...121314...45»