1. Les petites stagiaires: Amandine I,8


    Datte: 05/10/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... trouvé un coquet petit pavillon dans la banlieue de Rennes qui, à trois, ne devrait pas nous poser financièrement trop de problèmes. Quant aux filles, je sais où je mets les pieds. On s’entend comme larrons en foire toutes les trois.
    
    – Dans ces conditions… »
    
    Et puis ce fut notre dernier soir.
    
    « Allez, viens, je t’emmène !
    
    Elle m’emmenait, mais où ça ?
    
    – Au restaurant.
    
    Elle a garé la voiture devant un hôtel grand luxe enchâssé dans un écrin de verdure.
    
    – Tu es folle ! Ça coûte une fortune ces trucs-là.
    
    – T’occupe ! Ça me fait plaisir. J’avais envie de te remercier. Même si c’est pas grand-chose au regard de la fantastique année que j’ai passée à tes côtés. Tant au boulot qu’à la maison. Ça restera un excellent souvenir.
    
    – Et pour moi donc !
    
    On a passé la moitié du repas à se remémorer nos meilleurs moments et l’autre à évoquer sa nouvelle vie.
    
    – J’ai pas l’air comme ça, mais je suis pas trop tranquille au fond, tu sais ! C’est quand même un sacré saut dans l’inconnu.
    
    – Oui, oh, les risques sont malgré tout limités. Tu pars pas vraiment à l’aventure.
    
    – Il peut y avoir des impondérables. Les collègues, au boulot, peuvent être infects, les voisins nous avoir dans le nez, le quartier s’avérer bruyant.
    
    – Ça, c’est ton imagination qui te joue des tours.
    
    – Tu crois ?
    
    – Je crois pas, je suis sûr. Dans quinze jours, tu me téléphoneras ravie, tu verras.
    
    – J’espère.
    
    On s’est levés. Je me suis dirigé vers la sortie.
    
    – Eh ! Où tu ...
    ... vas ? C’est pas par là.
    
    Et elle s’est résolument engagée dans le monumental escalier qui menait aux chambres.
    
    Elle a jeté la clef sur la table de nuit, s’est déshabillée, enfouie dans le lit.
    
    – Viens !
    
    J’ai souri.
    
    – Un dernier cunni alors ?
    
    – Non ! Enfin si ! Oui ! Aussi. Si t’as envie. Mais pas seulement… Tout ! Tout ce que tu veux cette fois.
    
    – Même ?
    
    – Même…Je me suis glissé à ses côtés.
    
    – C’est un fabuleux cadeau.
    
    Elle m’a posé les mains sur les fesses, a plaqué mon bassin contre le sien.
    
    – Comme t’as envie !
    
    Oh, oui, j’avais envie, oui ! Tellement !
    
    Elle m’a serré plus fort contre elle. Encore plus fort.
    
    – Non ! Attends, Amandine, je…Je suis parti contre son ventre.
    
    Elle a ri.
    
    – Eh ben, dis donc ! Comme à vingt ans !
    
    – Je suis désolé. Mais il y a tellement longtemps…– Que t’as envie de moi. Je sais, oui ! Un an. Presque un an. Mais c’est pas grave. On va tout reprendre à zéro. On a toute la nuit.
    
    Et mes doigts, mes lèvres, ma langue ont couru sur sa peau, sur sa bouche, sur ses seins. Les ont fait pointer. Sont descendus. Sont remontés. Encore et encore. Ont fini par s’installer en bas. Aux abords de son réduit d’amour. Qu’ils ont longé. Qu’ils ont apprivoisé. Qu’ils ont longuement exploré. Elle a geint. De plus en plus fort. De plus en plus vite. M’a voulu en elle. M’y a accueilli avec un immense soupir de satisfaction.
    
    – Derrière ! Va aussi derrière ! Oh, s’il te plaît !
    
    Et aussi derrière. En même temps. D’un ...