1. Les petites stagiaires: Amandine I,8


    Datte: 05/10/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... entre ses dents avant de reprendre lentement son périple vers la tendre déchirure dentelée. Aurélie s’est ouverte, a gémi en sourdine. Je me suis mis, moi aussi, de la partie. Envie. Tellement. J’ai posé ma main sur la cheville d’Amandine que j’ai longuement encerclée de caresses. J’ai longé l’arrière de la cuisse, en prenant tout mon temps, jusqu’aux premiers contreforts des fesses entre lesquelles je me suis aussitôt faufilé. Elle ruisselait. Mes lèvres, ma langue se sont enfouis dans ses replis soyeux tandis que, du bout du doigt, j’effleurais l’entrée de son petit trou de derrière. Je m’en suis éloigné. J’y suis revenu, l’ai enduit de sa mouille, me suis fait plus précis, plus insistant, ai fini par y introduire mon majeur que j’y ai doucement fait tourbillonner…– T’arrête pas ! Je t’en supplie, t’arrête pas !
    
    Je n’en avais pas la moindre intention. Et j’ai poursuivi de plus belle. Avec ma langue devant. Avec mon doigt derrière. C’est Domitille, à l’écran, qui a joui la première. Dans un grand sanglot ininterrompu et indéfiniment prolongé. Amandine lui a aussitôt succédé. À pleins poumons. Déchaînée. Éperdue. Et puis Aurélie À petites plaintes rauques.
    
    – Et lui ? Vous me le faites couler, les filles ? »Elles ne demandaient pas mieux. Moi non plus. Elles m’ont installé face à elle. Entouré. Leurs mains se sont emparées de moi. De mon torse. De mon dos. De mes hanches. De mes couilles. De ma queue qu’elles ont décalottée, dorlotée et qui a très vite éclaté.
    
    ‒ ...
    ... T’es où ? Ah, t’es là ! Ça y est ! Je l’ai, mon BTS ! Ça y est ! Et Domitille aussi. Ce que je suis contente !
    
    – Je suis ravie pour toi.
    
    Je ne l’étais pas tant que ça. Je ne l’étais pas vraiment. Pas du tout. C’était le diplôme de tous les dangers. Qui risquait de l’éloigner de moi à tout jamais. J’ai – très vite – essayé d’allumer des contre-feux.
    
    – J’ignore ce que tu veux faire au juste, mais j’ai parlé à Javeau qui est très content de toi et qui serait tout à fait prêt à te signer un CDI.
    
    – Faut que je voie. Je sais pas. J’ai plein de possibilités en fait.
    
    Elle savait très bien. Je saisissais parfois au vol des bribes de conversation avec Domitille au téléphone, avec Aurélie dans leur chambre qui ne laissaient subsister aucun doute : leur projet de Bretagne était en train de prendre très sérieusement corps. Ce qu’elle m’a confirmé un soir que nous nous trouvions tout seuls tous les deux.
    
    – Faut que je te dise ! Je vais partir.
    
    – Je m’en doutais bien un peu. Quand ?
    
    – La semaine prochaine.
    
    – Ah !
    
    – Oh, mais fais pas cette tête-là ! Je repasserai. On trouvera bien l’occasion de se revoir.
    
    – C’est toujours ce qu’on dit dans ces cas-là. Et puis le temps passe et…– Je te promets !
    
    – T’es sûre de ce que tu fais ? Tu vas pas le regretter ?
    
    – Mais non, t’inquiète pas ! C’est une entreprise qui tient la route, en pleine expansion. Ce qui est rare au jour d’aujourd’hui. On m’offre un salaire plus que correct pour quelqu’un qui débute. On s’est ...