1. Caprice, orgueil et conséquences 3


    Datte: 30/09/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Bichou2, Source: Hds

    ... ta promesse.
    
    - Comment cela ?
    
    - Oui, j’ai été non seulement caressée mais aussi doigtée. Je trouvais que c’était bien coquin et audacieux de ta part, et j’ai adoré. J’y ai trouvé un vrai plaisir tellement la situation était inattendue. Je croyais que c’était toi ! J’étais surprise de ton audace mais cela m’avait plu, cette hardiesse si surprenante, cette effronterie inattendue m’ont subjuguées !
    
    - ….
    
    - Et puis, je t’ai aperçu plus loin, j’étais complètement perdue. Mais c’était trop tard et le jeu a continué pour finir par ce trio.
    
    - Je suis venu près de toi, je t’ai parlé et tu ne m’as rien dit !
    
    - Tu voulais un esclandre ? Quelle honte j’aurais ressenti ! Et toi, tu es venu et tu n’as rien vu !
    
    - Sans doute n’ai-je pas été assez attentif voire perspicace. Mais ton attitude à ton retour à la maison m’a profondément vexé par ce côté hautain, orgueilleux. Et avant de partir à cette soirée qui s’annonçait chaude, tu étais effrontée et provocatrice, ce qui m’a rendu furieux, d’autant que tu allais retrouver ce maudit Gérard qui a dû bien se moquer de moi ! Quelle humiliation !
    
    - Je m’en suis rendu compte après, pardonne-moi.
    
    - Ma colère m’a aveuglé et, par la suite, j’ai refusé tout dialogue peu désireux d’entendre tes explications foireuses qui de toute manière n’auraient pu atténuer mon humiliation.
    
    - Je regrette très sincèrement de t’avoir fait du mal, je ne le voulais pas. Le caprice et l’orgueil expliquent sans doute mais n’excusent pas ...
    ... l’adultère. J’aurais dû me rappeler que le plaisir se ramasse, la joie se cueille mais le bonheur se cultive. Pardon.
    
    Nouveau silence.
    
    Le serveur nous apporte notre repas.
    
    La conversation reprend.
    
    - Et donc, à ton retour, en pleine nuit si je comprends bien, tu as trouvé porte close ? Admets que tu ne l’avais pas volé !
    
    - Oui, je dois le reconnaître. J’ai été dépitée et vraiment en colère au-delà de ce que tu peux imaginer. Le voisin s’en souvient ! Je n’avais pas cru un instant que tu allais mettre ta menace à exécution. Quelle erreur de jugement !
    
    - Lorsque je suis sorti de cette fameuse réunion, je t’ai cherché partout. J’ai interrogé beaucoup de monde, certains t’ont vu partir avec eux mais bien entendu, ils n’ont rien dit. Connaissant Gérard, ils avaient vite compris et riaient de bon tour joué, s’amusant de mon désarroi. J’étais devenu le cocu dont on se moque. Gérard envolé, j’ai flairé le piège mais trop tard ! J’ai été ridiculisé, ma fureur n’en a été que plus grande, j’étais fou d’inquiétude, d’humiliation et de rage.
    
    - J’imagine ton humiliation, je comprends ta fureur. Crois-moi, je suis honteuse. Pardonne-moi, j’ai été idiote et j’ai agis comme une poule sans tête. J’ai écouté mes sens, pas mon amour pour toi.
    
    - Ne parle pas d’amour, tu m’as complètement oublié.
    
    - Non, non….
    
    Nouveau silence, chacun ruminant ses blessures, ses regrets, ses remords.
    
    Nous retournons vers les salons pour savourer le café. Installés l’un à côté de l’autre, son ...