Caprice, orgueil et conséquences 3
Datte: 30/09/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Bichou2, Source: Hds
... mais je respecte son silence.
Parfois, nous ne nous voyons pas pendant plusieurs jours. Elle ne me donne aucune explication ce qui me laisse sur des charbons ardents mais aussi me chagrine. J’ai l’impression de retrouver les caprices de Fanny.
Fanny, je ne l’oublie pas pour autant. Son souvenir reste accroché à ma mémoire et je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée mélancolique.
Je ne connais pas l’adresse de Marianne, elle ne décroche jamais son téléphone et ne souhaite pas recevoir de messages. Je suis pendu à un clou, condamné à attendre qu’elle me contacte. Si je respecte son souhait de discrétion, ma curiosité est piquée et je la questionne gentiment, mais elle esquive, tergiverse, se fait chatte, me cloue le bec par des baisers langoureux. Et je succombe. Que va-t-il se passer. Et quel sera notre avenir ?
Après plusieurs semaines de relation, elle m’appelle.
- On peut se voir ce soir ?
- Oui, je n’ai rien à mon programme, avec plaisir.
- Dans ce cas, je t’invite à dîner dans le restaurant « Le Petit Père ». Tu connais l’adresse ?
- Oui, j’y suis déjà allé. Merci mais en quel honneur ?
- Tu verras. Rendez-vous sur place à 20 heures me dit-elle un peu rapidement mettant fin à l’appel.
Je suis un peu interloqué, cet appel me semble bien « formel », le ton un peu trop sévère. Certes, nous sommes déjà allés au restaurant, généralement un endroit tranquille, sans « chichis » puis nous allons chez moi.
Ici, il s’agit d’un restaurant étoilé, ...
... plus guindé, idéal pour les grandes occasions.
Soit, je verrai bien.
Je me rends donc au rendez-vous, heureux de la retrouver mais je ne peux cacher une certaine appréhension. Que se passe-t-il ?
Le dîner est agréable, délicieux et nous passons un moment superbe. Nous discutons de tout et de rien, pour le simple plaisir d’être ensemble.
A la fin du repas, ma curiosité refait surface et j’ai envie de connaitre la raison de cette invitation. Sans faire paraitre mon excitation, je l’interroge.
- Merci de ton invitation. Mais je suppose que tu as quelque chose à me dire.
- J’ai en effet quelque chose à t’avouer, me dit-elle, les yeux baissés.
- Ah…
- Promets-moi de ne pas m’interrompre, c’est difficile à dire. D’accord ?
- Je promets dis-je devenu anxieux.
- Voilà, je suis mariée et j’aime mon mari. Malheureusement, il est souvent absent de par sa profession.
- Oh…
- Quand je t’ai rencontré, j’avoue être tombée sous ton charme et je me suis laissé aller. Je suis bien avec toi mais je ne veux pas faire souffrir mon mari. J’ai voulu maintenir une double vie, mais c’est trop compliqué pour moi. Je ne peux vivre dans le mensonge perpétuel et dans l’angoisse d’être démasquée. J’ai donc pris une décision. Nous nous voyons pour la dernière fois.
- Ecoute…moi aussi je suis bien avec toi, et…
- Non, me dit-elle, n’insiste pas, ne rends pas les choses plus difficiles qu’elles ne sont déjà. Sois gentil, je vais te laisser et tu m’oublieras. Ce fut ...