1. Avec des amies comme ça… (20)


    Datte: 19/07/2019, Catégories: Trash, Auteur: Victor_lepieux, Source: Xstory

    ... parfois mariée à de la confiture aux pommes pourries. Mais aussi du plus cradingue comme des poils et des rognures d’ongles... C’était vraiment un plateau mystère, quand je prenais une bouchée, je ne savais jamais sur quoi j’allais tomber, du visqueux comme de la peau de poisson, ou de l’épais comme des pâtes agglutinées accompagnées d’une tomate infecte. Un moment Victoria se pencha sur l’assiette, je crus un instant qu’elle allait m’aider à finir le "plat", mais non ; ce fut pour régurgiter des biscuits qu’elle avait commencé à manger :
    
    « Est-ce que je ne suis pas gentille ! T’as même droit à un supplément. »
    
    Pour être honnête, manger des biscuits déjà passés par la bouche d’une autre me semblait loin de l’horreur du reste de ce que contenait l’assiette, et je m’empressais de me baisser pour avaler ce qu’elle venait de laisser tomber.
    
    « Je me sens comme une mère oiseau qui donne la béqueter à son petit, » dit-elle en souriant.
    
    Je dus finir tout ce qui était présenté devant moi. Une fois toute la pile de détritus ingurgitée elle me prit par les cheveux pour me faire lécher les restes qui de sauce nauséabonde qui recouvrait l’assiette. Heureusement, je ne sentais déjà plus ma langue, tout juste parvenais-je à deviner l’immondice que ce jus de détritus représentait quand il coula dans ma gorge. Elle me demanda de la féliciter, ce que je tentais de faire. Comme elle n’était pas assez satisfaite, elle me frappa les fesses jusqu’à ce que je parvienne à une phrase ...
    ... qui lui plaise :
    
    « Merci Victoria pour ce merveilleux repas, j’adore tes poubelles et me régale à mâcher tes régurgitations. Manger tes déchets, c’est un honneur qu’une salope comme moi ne mérite pas. C’est tellement bon ! Merci Victoria ! »
    
    Une fois cela fini, elle me demanda de prendre des poses pour être photographiée. Elle m’expliqua qu’après m’avoir mis le nez dans l’assiette j’avais une figure « rigolote ». Quand elle me montra une des photos, je compris ce qu’elle voulait dire par là : j’avais des restes d’aliment autour des joues et de la graisse partout. J’avais vraiment une figure de sale pouilleuse.
    
    Elle ne m’autorisa ni à boire ni à me débarbouiller la figure. J’aurais bien voulu faire passer le goût de déjection que j’avais en bouche, mais elle se montra implacable :
    
    « Si tu t’étais montrée plus enthousiaste à manger mes détritus, je t’aurais laissée boire. Que ça te serve de leçon ! »
    
    Là-dessus elle quitta ma chambre. Je m’en voulais de ne pas avoir été plus enthousiaste… Je voulais tellement boire… Sur cette pensée, je passais le reste de la nuit à digérer les restes puants qu’elle m’avait fait manger.
    
    Le lendemain les filles demandèrent si je m’acclimatais bien. J’aurais pu répondre que ma vie devenait un enfer, mais ça ne leur aurait pas plu. Alors je choisis de ne pas tarir d’éloges sur l’hospitalité de Victoria, de sa ruse pour me faire accepter par son père. Et je fis mon mea culpa quant au dîner que j’avais servi : « Je me suis vraiment ...
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