1. Avec des amies comme ça… (20)


    Datte: 19/07/2019, Catégories: Trash, Auteur: Victor_lepieux, Source: Xstory

    Alors que je mettais la table, je me mis à ressasser les derniers évènements, comment finissais-je par me retrouver dans ces situations absurdes comme celle de faire la brouette avec un homme que je venais tout juste de rencontrer ? Je ne pouvais plus prétendre que c’était un cas isolé, il y avait eu le clochard, les chasseurs, mon père et maintenant le père de mon amie. Depuis quelques jours, il n’y avait pas un homme qui ne me voyait sans qu’il ne finisse par me baiser. Je m’étais transformée en salope. Ou peut-être l’avais-je toujours été, comme un caractère dormant attendant le bon moment pour se révéler. Certes, je me trouvais toujours dans une situation inextricable quand je me faisais baiser, contrainte à obéir pour quelques raisons. Mais ne cherchais-je pas plutôt des prétextes pour me faire sauter ? Au bout d’un moment, quand il y a trop de coïncidences, c’est que je devais volontairement me mettre dans de telles situations… ou alors c’était un complot ! Et je n’étais pas complotiste. Non, il fallait se rendre à l’évidence, si mes amies me traitaient de salope, elles devaient avoir raison, elles m’avaient percée à jour en voyant en moi quelque chose que je n’avais pas su découvrir par moi-même. Une fois encore, je leur étais redevable.
    
    Lorsque Victoria arriva à table, elle fut d’abord surprise de me voir vêtue uniquement du tablier de cuisine. Son père expliqua que j’avais eu : « une crise de désinhibition ». Elle dut sans doute croire que j’avais simulé cette ...
    ... crise pour conforter sa stratégie de me faire passer pour une dingo, car elle me sourit et leva le pouce.
    
    Elle ne fit qu’un seul commentaire sur mes plats pourtant tout juste comestible, et à ma grande surprise ce fut un encouragement :
    
    « Tu t’appliqueras un peu plus la prochaine fois.
    
    — Bien sûr ! m’exclamais-je, heureuse de m’en tirer à si bon compte. C’est juste que j’ai été un peu débordé ce soir… »
    
    Le repas se passa calmement, son père passa plus de temps à me dévorer des yeux qu’à s’occuper de son assiette, mais ça ne me dérangeait pas outre mesure. Je servais, me montrais dévouée envers cette famille qui m’accueillait. André posa quelques questions sur le lycée, Victoria répondait souvent à ma place :
    
    « Comment ça va à l’école avec ta maladie ?
    
    — Euh…
    
    — Papa, c’est pas poli.
    
    — C’est vrai, désolé.
    
    — Tu imagines bien que ce n’est pas simple pour elle. Comment les garçons ne la prendraient pas pour une pétasse ? Avec les copines, quand elle revient en cours après la pause on doit lui dire de se passer un coup sur le visage, pour qu’elle se retire le sperme qui lui coule des lèvres. »
    
    Je vis André rougir... il devait m’imaginer en train de fournir des fellations à tous mes camarades de classe. Victoria insista :
    
    « C’est pas vraie Cécile ?
    
    — Si, Victoria, avec ma maladie je me sens obligée de sucer toutes les bites qui passent à ma portée, c’est très gênant.
    
    — Tu sais, intervint le père, je suis toujours disposé à te remplir la bouche si ...
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