Nos chemins de Damas
Datte: 28/09/2024,
Catégories:
fh,
jeunes,
inconnu,
hdomine,
nopéné,
fouetfesse,
init,
Humour
initiatiq,
Auteur: Feuille, Source: Revebebe
... pourtant.
Me tenant par les cheveux à présent, il prit une chaise et me tira sur ses genoux. Je me débattais, l'agonissant d'anathèmes. J'étais une furie qu'il arrivait à maîtriser, pour une fois. J'étais étonnée, d'habitude il me laissait me calmer avant de me punir, pour que la leçon rentre mieux. Là, il usait d'une force qu'il m'avait cachée. Comme s'il avait besoin de me punir. Pour lui. S'apaiser. Me pardonner. Remettre le karma en ordre. Je ressentais la même urgence même si je m'en défendais. Il fallait aller jusqu'au bout. Au bout, qu'est-ce qu'il y aurait ? L'apaisement, vraiment ? Je voulais y croire. Je ne sais trop comment, je savais qu'au lieu de briser notre lien, cette correction allait le renforcer, pourtant j'aurais tout donné pour être ailleurs. Je campais sur mes positions, il faisait de l'abus de pouvoir. J'étais encore maître de ma vie même si ma façon de voir lui déplaisait.
Il m'avait ceinturée fermement, bloquant mes jambes avec les siennes et mes bras dans mon dos. À peine si je pouvais encore onduler comme une anguille pataude.
— Sinon tu vas te retrouver en fâcheuse position…
Il me parlait à présent plus calmement, me chuchotant presque ses menaces à l'oreille.
Je continuais à essayer encore de m'échapper, il me mit une claque sur la cuisse pour me faire cesser mon manège.
— Bien, maintenant que tu es plus disposée, explique-moi. Pourquoi redoubler ?
— Disposée à rien du tout ! Va te faire foutre, j'ai aucun compte à te ...
... rendre.
Je criai. Les gens devaient m'entendre jusqu'en bas de la rue. Je m'en foutais royalement. Il gardait son calme à présent que je ne pouvais plus que lui casser les oreilles en hurlant comme un animal blessé (par tant d'injustices). Et cela me mettait véritablement en boule, encore plus que la situation en elle-même.
— Mauvaise réponse, Mademoiselle.
Il me fessait avec vigueur, mais je sentais qu'il gardait une grande marge de progression, ça promettait d'être long. Et compliqué.
— Deuxième chance.
— Lâche ! Tu verras quand je serai debout, je te…
— Tut tut tut. Mauvaise réponse.
Il baissa mon pantalon tant bien que mal, j'en profitai pour, à défaut de m'échapper, trouver une position plus agréable.
Il me dit que mes fesses avaient déjà commencé à s'empourprer, ça n'allait que s'empirer. Je ferais bien d'être plus raisonnable. Il claquait mon postérieur avec la même régularité que précédemment. J'étais tellement furieuse que je ne sentais même plus que ça commençait à chauffer. Ma colère me portait, tant mieux ! Ça faisait une paye que je ne l'avais pas traité de lâche. Ça remontait à notre première fois d'ailleurs. Et ça me soulageait. J'en avais parfois par-dessus la tête de son petit air de jeune premier, bien comme il fallait et de ses manières de petit garçon face à papa-maman.
À côté, moi je faisais tache, j'avais presque l'air d'une hippie. Pourtant je n'avais ni sarouel ni dreadlocks. Ses parents trouvaient que j'étais une gentille anarchiste, ...