LD comme Lady Dimitrescu
Datte: 23/09/2024,
Catégories:
inconnu,
grosseins,
groscul,
taille,
bizarre,
campagne,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
attache,
exercice,
délire,
policier,
fantastiqu,
sorcelleri,
fantastiq,
Auteur: Patrick de Toscane, Source: Revebebe
... les bruits lointains d’une semelle et de talons hauts cognèrent sur un plancher : les pas étaient en approches, ils glacèrent le visiteur qui sentit monter l’adrénaline… Impuissant face au corps pendu, il jeta un coup d’œil derrière lui. Des caisses, et il en déplaça une pour se ménager une cachette qui lui servira de poste d’observation.
Cramponné accroupi derrière la caisse, la tension enserra ses poumons et Patrick fixa le condamné : son regard était clos, mais il geignait encore. Une ombre se dessina, elle finit par s’imposer sur la moitié de la pièce. Les talons s’étaient tus et le mourant leva difficilement le menton. Derrière ses paupières tuméfiées, ses yeux détaillèrent le tortionnaire. Le regard du mourant fut pris de frayeur, sa gorge laissa échapper un râle d’inquiétude et, aussi incroyable que cela puisse l’être, le docteur découvrit une bosse déformer le caleçon du mourant. Que se passait-il ici ? Un type attaché qui s’était pris une commode en pleine face bandait pour quelque chose… Quelqu’un… Le manoir abritait-il un jeu de rôle sur le thème du sadomasochisme ?
Soudain, un nouveau ricanement, court et féminin, rompit le silence. Une poitrine comprimée dans un imposant décolleté précéda une souveraine silhouette qui devait mesurer pas loin des deux mètres cinquante ! Sa taille semblait prisonnière d’un corset. Était-ce bien réel ? Cette femme s’immobilisa devant sa prise. Couronnée d’un chapeau à large bord, l’aristocrate était tout en contrôle dans sa ...
... vieille robe du 19e. Le docteur Delafontaine avait retrouvé les émois de la sensualité féminine en posant ses yeux sur le décolleté et les deux trésors qu’il compactait.
Le décor lugubre, les personnages et la peur l’empêchaient de réfléchir. Il se sentait le personnage d’un jeu vidéo, future victime d’un « Résident Evil » où il ne manquait plus que Milla Jovovich. D’où allaient surgir les morts-vivants ?
En attendant, l’inconfort de sa cachette rendait douloureux son cou et ses genoux. L’odeur carnée semblait s’introduire en lui et prendre pension à l’intérieur de son crâne. La fille du diable prenait son temps, elle semblait jouir de chaque seconde qui rapprochait le gibier de son inéluctable destin.
— Ne sois pas tendu.
Sa voix était douce, envoûtante, et une audace aristocratique s’en détachait.
— Tout ce cortisol est mauvais pour ta viande.
Le spectateur derrière sa caisse ne bougeait pas et, impuissant, dos à la créature, il ne pouvait qu’observer ces gestes, mais surtout ses formes érotiques… La poitrine opulente dessinait de dos deux sphères qu’aucun soutien-gorge n’aurait pu contenir. Elle posa ses doigts vêtus sur le visage sanguinolent, une main aussi large que le visage lui-même…
Une nouvelle fois, une odeur de corps en putréfaction traversa le visage du voyeur. La femme au chapeau sursauta, protesta et fit un pas en arrière, son regard descendit vers la « béquille » qui l’avait fâcheusement heurtée : un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres ...