LD comme Lady Dimitrescu
Datte: 23/09/2024,
Catégories:
inconnu,
grosseins,
groscul,
taille,
bizarre,
campagne,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
attache,
exercice,
délire,
policier,
fantastiqu,
sorcelleri,
fantastiq,
Auteur: Patrick de Toscane, Source: Revebebe
... d’une porte qu’il n’eut pas de mal à dépasser. Sa lampe torche ne tarda pas à rencontrer quelques bouteilles de bière et autres canettes. Un peu plus loin, le vestige d’un feu artisanal et… une tête de chevreuil. Les yeux de l’animal avaient été arrachés, ses oreilles tranchées et sa bouche comme dévorées.
Sans but précis, autre que cette voix qui lui disait d’avancer, l’homme de science arpenta les diverses pièces du sous-sol désert. À chaque instant, il s’attendait à croiser des jeunes en mal de sensation, mais mis à part les courants d’air, le silence régnait entre les murs glacés.
Alors qu’il venait de faire le tour d’un nouveau souterrain, il entendit au fond d’un autre corridor, un nouveau geignement qui ne pouvait pas être un courant d’air, mais une plainte humaine… Les surrénales du doc s’activèrent pour précéder une fuite, mais il ne voulait pas obéir à la chimie de son corps, il voulait répondre à cette question qui se posait à son regard : quelle autre personne éclairait le fond du couloir ?
— Eh !
Au son de sa voix, l’autre curieux paniqua et poursuivit son chemin d’un pas rapide : le docteur décida de le poursuivre au même rythme.
Rapidement, l’éclaireur prit de l’avance et la puissance de son faisceau ne tarda pas à s’évanouir au fond des longs couloirs. Un coup sourd et une douleur résonnèrent, suivis d’une chute, celle d’un corps précédant un long rire… féminin. Patrick accéléra ses pas, quand soudain, il découvrit un mur barbouillé de sang. Il ...
... poursuivit jusqu’à atteindre le pied d’un petit escalier en pierre taillée, il leva les yeux vers une nouvelle porte entrouverte. Un éclairage d’appoint se diffusait dans la demeure inhabitée.
À la moitié des marches, un nouveau râle de souffrance essaya de le dissuader d’aller plus loin… Il passa l’encadrement et son regard identifia une sorte de remise avec des tonneaux et des amoncellements de larges caisses. Il lui fallut que quelques secondes pour identifier un balancier de pendule à taille humaine ; il s’agissait du balancement binaire d’un corps humain. Que faisait-il à cette hauteur ? Ses deux bras étaient ficelés le long de son corps, lui-même pendu par la taille à une corde. Ses pieds étaient ballants à un mètre du sol : le festin était encore vivant.
Le docteur hésita à lui porter secours : où était cette folle ? Était-ce elle qui l’avait « pendu » en moins de trente secondes ? Comment avait-elle fait pour soulever 80 kilos ? Paralysé par l’indécision, le paria de la médecine braqua son regard sur le balancement du corps. Les bras du prisonnier étaient liés par son propre ceinturon et de ce fait, son pantalon avait glissé sur ses cuisses pour dévoiler un simple caleçon. Patrick prit le temps de détailler le visage tuméfié. Il devenait difficile de rester spectateur, il s’éternisait trop, mais comment allait-il faire pour décrocher ce corps ?
Son regard analysa la pièce, sombre et angoissante, une odeur avariée ne cessait de le pousser à la fuite. Soudain, ...