Les tabous tombent
Datte: 20/09/2024,
Catégories:
fh,
fhh,
hplusag,
jeunes,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
occasion,
Auteur: Lestat de Lioncourt, Source: Revebebe
... robe écrue en fine laine, les épaules recouvertes d’un châle, je me demande si j’arriverai un jour à vivre sans elle, et parfois cette idée me fait peur… Peut-être est-ce la femme de ma vie, me dis-je, sentant naître en moi des sentiments que l’on ne contrôle pas, mais qui eux en revanche nous habitent… Convaincu qu’il est nécessaire de confronter Maxime à la réalité, nous nous dirigeons vers elle, Maxime m’emboîtant le pas…
— Tu prends le soleil ?
— Comme tu vois !
— Je te présente Maxime. Il est le plus jeune des deux fils de François.
— Enchantée Maxime ! lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.
— Enchanté, madame… Enfin mademoiselle peut-être… lui bredouilla-t-il.
— Euh… Oui, mademoiselle, mais surtout Katherine et tu peux me dire « tu » aussi parce qu’on doit avoir presque le même âge, non ? Moi, j’ai vingt ans.
— Et moi, vingt et un.
— OK, à plus tard alors, vous avez du travail, non ? Moi je continue de lire, c’est génial ce bouquin !
Maxime et moi communiquons peu durant cette fin de matinée et à aucun moment nous ne reparlons de Katherine. Vers treize heures nous nous arrêtons et rentrons pour manger, lui à la ferme et moi à la caravane où Katherine m’a promis de me préparer ce midi l’une de ses spécialités. Avant de nous quitter, je dis à Maxime de passer me chercher à quatorze heures trente précises, mais pas avant, afin de ne plus se retrouver dans des situations gênantes… Cette gentille allusion lui fait remonter le rouge aux joues, mais ...
... sans lui retirer le sourire, signe qu’il assume progressivement ce qui c’est passé.
Tout est prêt à mon arrivée, la table est mise dehors et même un petit apéritif m’attend. Katherine est resplendissante dans sa belle robe aux épaules maintenant dénudées. Durant ce délicieux repas composé d’une salade verte et d’une succulente omelette au fromage bien baveuse à souhait, je prends le temps de lui expliquer la situation et le malaise qui touche Maxime depuis ce matin.
D’abord gênée et honteuse d’avoir été vue dénudée à son insu, elle s’avoue ensuite agacée et trahie que je ne l’aie pas informée tout de suite de la situation. Je m’excuse bien sûr par rapport à tout cela, mais tiens tout de même à justifier mon choix en lui racontant le vécu de Maxime : l’abandon de sa mère alors qu’il n’avait que onze ans, sa sensibilité contrastant avec le côté bourru du reste de la famille et le fait qu’à vingt et un ans, comme beaucoup de garçons de ferme vivant isolés, il n’a pas encore connu de femme… Tout cela semble faire naître en elle un sentiment d’empathie et je la sens progressivement s’apaiser en tout cas. Elle me remercie d’être honnête envers elle, même si cet aveu intervient un peu tard, car elle est consciente aussi que j’aurais pu garder tout ça pour moi.
La chaleur de cette mi-journée associée au vin blanc m’assomme un peu. Je vais me reposer quelques minutes dans la caravane laissant Katherine dehors à sa lecture, allongée sur la chaise longue. Assoupi malgré moi, je ...