1. Les Bains


    Datte: 17/09/2024, Catégories: Transexuels Auteur: byFtmpron, Source: Literotica

    ... se contracta et Astère me garda en bouche tout du long, tandis que j'étais pris de délicieux soubresauts.
    
    A bout de souffle, je rouvris les yeux et baissai la tête ; il me souriait à nouveau. « Comment étais-je?
    
    -Parfait, fis-je dans un souffle. Nous nous regardâmes un instant avant d'éclater de rire. Il se redressa et je constatai que son désir était rapidement revenu. « Il faut que je remédie à cela, fis-je en indiquant l'entrejambe d'Astère.
    
    « Allons d'abord ailleurs ; je meurs de chaud, ici, et je pense que nous allons attirer l'attention.
    
    -Tu veux parler de toi, le taquinai-je.
    
    -Tu n'es pas content de m'entendre jouir de tes attentions?
    
    -Bien sur que si, fis-je en m'approchant de lui. Mon corps était épuisé mais mon sexe désirait le sentir en moi.
    
    A contrecœur, nous nous rhabillâmes, et sortirent des bains ; au dehors, la nuit était tombée depuis un long moment et la fraicheur nocturne fut plus que bienvenue, après la chaleur sèche et étouffante dans laquelle nous avions baigné.
    
    Je respirai un grand coup, appréciant la vue de la ville au-dessous de nous ; plusieurs fenêtres projetaient une chaude lumière au dehors, perçant de petit trous lumineux les bâtiments en pierre blanche. Alors que j'empruntai le sentier vers les baraquements, la main d'Astère saisit la mienne et il me retint. « Non, pas là-bas, fit-il, viens, je connais un endroit tranquille.
    
    Après un dernier regard pour la ville, je me retournai et suivit Astère, qui ne m'avait ...
    ... guère lâché ; la douce chaleur de sa peau m'éveilla à nouveau les sens, et je ne pus m'empêcher de faire lentement courir mon pouce sur le dos de sa main. Une pression me répondit, et Astère se mit à marcher plus rapidement, l'impatience se traduisant dans ses grandes enjambées.
    
    A ma grande déconvenue, il nous fit marcher pendant un long moment, et ce sur une piste fort pentue, qui nous fit trébucher à plusieurs reprises. Alors que je manquais à nouveau de tomber, je commençai à regretter mon ascension ; peut-être pourrions nous trouver un autre moment? Je me sentais las de la journée, et nos ébats avaient achevé le travail que l'entraînement avait entamé. Je fis part de mon sentiment à Astère, mais il insista : « Il ne reste que quelques pas ; et j'aimerais te montrer quelque chose. » Il me jeta un regard si enthousiaste que je décidai de prendre sur moi et de le suivre.
    
    Nous arrivâmes enfin au sommet d'une petite colline sur laquelle se dressait une vieille masure ; elle semblait abandonnée, mais je me méfiais soudain. « Tu es certain?
    
    Astère tourna la tête. « Bien entendu. Il n'y a que moi qui connais cet endroit.
    
    Je plissai toutefois les yeux. « Toi et tes autres conquêtes? Ne risque-t-on pas d'avoir de la visite?
    
    -Non, ne t'en fait pas ; je ne m'y rends que seul, habituellement, répondit-il en tournant vers moi. Je crains un instant qu'il ne me mente, mais il hocha la tête d'un air franc et je reconnu l'expression qu'il adoptait lorsque nous nous entrainions ...
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