1. Les Bains


    Datte: 17/09/2024, Catégories: Transexuels Auteur: byFtmpron, Source: Literotica

    ... ainsi?
    
    Ce fut à mon tour de rougir ; je m'empressai de détourner le regard. « Pour rien. Dépêchons de nous laver ; j'aimerais pouvoir me coucher tôt. Nous avons encore un entrainement demain.
    
    Sur ce, nous nous frottâmes vigoureusement, et nous profitâmes encore un peu de barboter seuls dans les bains, écoutant le clapotis de l'eau qui résonnait entre les murs. Quand notre peau fut aussi fripée que celle d'un raisin sec, je me décidai de sortir le premier, et me hissai sur le rebord.
    
    Lorsque je fis volte-face, je le vis à nouveau m'observer avec ce regard étrange ; ses yeux descendirent lentement le long de ma silhouette pour se poser entre mes jambes. Cette fois, c'en était trop. « Tout cela t'intéresse-t-il soudainement? demandai-je avec une assurance que je ne ressentais pas. En effet, il avait beau être l'un des rares hommes à m'avoir vu nu, il n'en restait pas moins que mon corps devait demeurer une énigme fort particulière à ses yeux.
    
    A mes yeux, sa fascination était compréhensible, car je n'étais pas exactement comme ma carrure aurait pu le suggérer ; habillé, et avec une armure, j'avais tout d'un jeune soldat à carrure large, les muscles fermes et à la posture assurée. Mais une fois nu, là ou l'on trouvait habituellement l'organe masculin, je possédais autre chose. Entre mes cuisses velues, au milieu de la toison bouclée, on devinait d'abord ce que l'on aurait pu désigner comme mon pénis, discret et timide, mais si l'on poussait quelque peu l'exploration, ...
    ... on pouvait découvrir, entre le délicat renflement de chair rose, un orifice féminin. Je n'aimais pas y penser comme tel, mais pourtant c'était ce qu'il était ; aussi m'y étais-je habitué.
    
    Je n'étais pas exactement né comme je l'étais à présent ; j'avais quelques souvenirs d'une autre enfance, puis d'un âge auquel mon corps avait pris une route étrange, qui m'avait effrayé. Je m'étais alors rendu, sans mes parents, auprès d'un guérisseur réputé très puissant, et il m'était venu en aide ; le doux gonflement de mes seins s'était arrêté pour ensuite faire marche arrière ; ma silhouette avait progressivement changé pour atteindre celle des autres hommes de mon âge, et le petit bourgeon de plaisir que je possédais s'était progressivement élargit pour m'offrir la sensation de posséder une véritable verge.
    
    Certains se seraient senti maudit de posséder un tel corps ; mais, une fois que le guérisseur avait accompli son travail de longue haleine, je l'avais remercié de tout cœur. Le vieil homme m'avait alors précisé ne pas pouvoir effacer davantage de ce que la nature avait malencontreusement créé, à savoir cette fente entre mes jambes, mais ma différence ne me gênait nullement. Je ne saignais pas, comme la plupart des personnes possédant un tel orifice. Et le guérisseur m'avait assuré que je ne possédais pas le reste des « organes féminin » dans mon ventre.
    
    De surcroît, lorsque je m'adonnais aux plaisirs solitaires, il me procurait un plaisir indescriptible. Je ne l'avais pas ...
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