Les Bains
Datte: 17/09/2024,
Catégories:
Transexuels
Auteur: byFtmpron, Source: Literotica
... tout de suite su, car j'avais connu une longue période durant laquelle je ne voulais pas le voir. Puis, les années allant, j'avais découvert que je n'avais plus autant de réticence à l'explorer.
Je me souvins de la première fois ou je l'avais découvert ; je priais les dieux, comme chaque jour, mais j'étais arrivé à un âge auquel mes reins étaient perpétuellement en feu ; aussi la prière avait-elle tendance à faciliter la dérive de mon esprit vers des sujets plus excitants.
Je me souvenais avoir contemplé les statuettes devant moi, psalmodiant sagement les paroles nécessaires, et le moment ou je constatais leur forme oblongue ; sans que je ne puisse retenir mes pensées, je m'étais alors imaginé la pointe de ces statuettes me titillant doucement l'entrejambe. Mon cœur battait à la chamade et j'avais senti une chaleur familière m'envahir, et une pulsation étrange et presque impérieuse entre mes jambes. J'étais seul, dans la petite chapelle, et je savais que j'étais le seul à m'y rendre si tôt dans la journée. J'avais alors saisi l'une des statuettes, préférant celle qui était la plus arrondie, et j'avais lentement ôté mes vêtements, me sentant comme un criminel. Le désir balayait tout, et j'avais doucement inséré l'extrémité à l'intérieur de moi. Je me souvenais encore du contact frais du marbre qui m'avait fait tressaillir de plaisir, et de la sensation de plénitude que j'avais eue en insérant cet objet en moi.
Il ne m'avait pas fallu longtemps avant de l'enfoncer ...
... davantage, jusqu'à ce que je sente une légère résistance ; une sorte de pincement, douloureusement frustrant. Je sentais que mon corps réclamait davantage de cette statuette, qu'il voulait être empli d'elle, et j'avais insisté, jusqu'à sentir quelque chose se rompre en moi. Un hoquet de douleur m'avait échappé, mais l'objet avait alors glissé en moi avec une aisance déconcertante, et la vague de plaisir qui m'avait envahi m'avait fait oublier aussitôt la douleur. Par la suite, j'étais souvent retourné prier seul, et je gardai de cette époque un sentiment de joie et de plaisir de jouir ainsi de mon corps.
Loin d'être une affliction, donc, mon corps me procurait un plaisir quotidien. Toutefois, je n'étais pas idiot ou naïf ; je savais que la plupart des soldats, s'ils me voyaient et découvraient mon secret, perdraient le respect qu'ils m'avaient jusque-là réservé. Aussi, je ne me montrais qu'à quelques personnes de confiance, Astère en faisant partie. Par un concours de circonstance, j'avais été contraint de lui révéler rapidement, mais sa réaction n'avait été que la surprise, puis, une fois mon explication fournie, il avait simplement accepté mon corps tel qu'il était non sans faire preuve de rustrerie, comme il en avait l'habitude ; « Des gars qui ont de petites queues, y'en a des tas. On ne s'en sert pas au combat, que je sache. » et comme cela, il avait déclaré le sujet clos. Sa brutale honnêteté m'avait profondément rassuré.
Astère était mon compagnon d'entrainement ...