Dans l'enfer de la bibliothèque - Histoires de Sexe

Dans l'enfer de la bibliothèque

... pas oublier que le professeur avait le visage à la hauteur de ses fesses et qu’il ne les quittait certainement pas des yeux. C’était la partie de son corps qu’elle détestait le plus. Ses fesses avaient beaucoup grossi au cours de ces dernières années, elles étaient molles et elle était en train de les agiter autant que possible en roulant des hanches. Ce devait être un spectacle grotesque, mais c’était tellement plus simple d’obéir que de savoir ce qu’il convenait de faire. Antoine ne cessait de lui dire qu’il adorait ses fesses, mais elle les lui offrait le moins possible. Elle avait toujours une bonne raison de refuser d’être prise par-derrière, mais il ne fallait pas penser à Antoine, il fallait finir de faire descendre cette maudite culotte dont elle se demandait pourquoi il fallait qu’elle soit transparente pour l’enlever tout de suite.

Enfin, elle fut nue lorsque le morceau se termina. Il ne lui restait que ses lunettes, elle pensa que cela ne faisait pas partie du striptease de les enlever, et le collier, bien sûr. Le tout avait duré trois minutes et quarante-trois secondes. Elle était essoufflée, épuisée, mais elle n’osait pas bouger. Elle attendait le prochain ordre. Mathilde entra à ce moment-là. Elle s’était changée. Elle portait une sorte de guêpière noire qui cachait son ventre, mais laissait ses gros seins visibles et elle avait mis des bas tenus par des jarretelles qui s’incrustaient dans ses cuisses.

— On peut passer à table, si tu le souhaites, ...

... dit-elle.
— Tu as tout raté ! répondit son mari. Notre petite putain est une grande danseuse. On mettra peut-être un autre morceau plus tard pour que tu en profites. Et elle a un de ces culs ! On ne dirait pas qu’une petite minette aussi mince puisse avoir un cul pareil. On a le temps pour le repas. On va prendre tranquillement un apéritif. La petite a soif, amène-lui un bol avec de l’eau, s’il te plaît, et un Martini pour moi. Je suppose que tu vas prendre un Porto, comme d’habitude ?

Mathilde ne répondit pas et retourna dans la cuisine. Odile reprenait son souffle et restait là, les bras ballants, à ne pas savoir quoi faire.

— Quand je ne te donne pas d’ordre, petite, tu dois te tenir bien droite, avec les mains derrière le dos. Le principe est de ne rien cacher de ta beauté. Tu as accepté que j’en profite, alors conduis-toi en conséquence. Tu es une putain en représentation, tu ne dois pas l’oublier une seule seconde.

Odile rectifia aussitôt sa position tandis que Mathilde revenait.

— Viens près de moi, ma grosse, que je te tripote un peu. Je ne t’ai pas vu de la journée. Pour la petite, pose-lui son bol au milieu du tapis et écarte la table basse qu’on puisse bien la voir.

Après avoir posé le bol, Mathilde vint se blottir contre son mari qui commença à l’embrasser dans le cou et à lui pétrir les seins. Odile n’avait pas bougé.

— Eh bien, dit Dimitri en relevant le nez, tu dois avoir soif, poupée. Ce bol est pour toi… Bois, mais garde tes mains derrière le ...