Identités
Datte: 28/08/2024,
Catégories:
f,
fh,
fbi,
douche,
amour,
Masturbation
caresses,
Oral
nopéné,
portrait,
rencontre,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... demi-woman ⁽²⁾. J’ai fait mon coming-out, puis je me suis abandonnée entre ses bras. Elle a abusé de ma confiance et de mes sentiments à son égard. Juste pour se prouver qu’elle arriverait à me faire jouir à nouveau. Pire qu’un mec.
— Tu es amoureuse d’elle ? Pourtant tu sais qu’elle a un crush avec Nicola ?
— Je ne suis pas dans ce registre, Simon. J’éprouve des trucs dont la puissance me dépasse, mais me transforme aussi. Je ne veux plus l’empêcher. Ça me fait flipper de ne plus avoir de repères pour savoir qui je suis, quelle identité j’ai, amoureusement, sexuellement, physiquement. Mais je ne reviendrai plus en arrière. Et puis…
— Et puis ?
— Ce que nous avons partagé la nuit de l’enluminure ne simplifie rien. C’est loin d’être anodin. Avec le désir d’enfant avoué. Et toi, que j’ai dans la peau d’une certaine manière.
— Tu sais qu’elle a aussi abusé de ma naïveté dans le bar à motards.
— C’est Nicola qui a tout combiné. Et qui t’a sucé, par la même occasion.
— Mais, Nicola est lesbienne, non ?
— Ielle est trans, Simon. Tu commences à comprendre ce que la fluidité de genre et de désirs représente, quand elle s’impose soudain comme une évidence ?
— J’essaie. Mais alors pourquoi Catherine ne fait-elle pas un enfant avec Nicola, si c’est ce qu’elle désire ?
— Trop de traitements, trop d’hormones, elles ont peur des dégâts.
— Et tu t’es associée avec elles pour plaire à Catherine et m’utiliser comme bourdon ?
— Tu m’en veux ? Tu n’arrives pas à me suivre ...
... ?
Je ne lui en veux pas à elle, mais à Catherine et à Nicola, et à leur monstrueux égoïsme. J’en veux aussi à l’autre ou aux autres ielles qui se sont amusé.e.s à m’extirper une pleine rasade de liquide séminal pour une improbable insémination.
La souffrance qu’elles provoquent en Florence me touche profondément. Toutefois, même si je découvre un peu brusquement ce que signifie cette fluidité dont elle parle, je veux essayer de la partager avec elle.
En commençant par lui proposer une douche et un changement de tenue. Elle accepte mon aide et s’appuie sur moi jusqu’à la salle de bain.
Je commence par nous déshabiller. Puis, j’entreprends de lui laver les dents. Pas facile sans brevet de garde-malade. Notre complicité chancelante et la sorte d’intimité, que nos gestes provoquent, sont indéniablement chargées d’érotisme. Florence est encore assez lucide pour le ressentir aussi. Elle se laisse faire avec un sourire complaisant.
Je la prends finalement dans mes bras pour passer sous l’eau. Elle se laisse complètement aller, luttant bravement contre quelques spasmes nauséeux.
Je la savonne de haut en bas, sans laisser le moindre centimètre carré de son corps inexploré. Elle écarte les jambes pour me faire de la place, non sans s’excuser de tout ce qu’elle a laissé s’écouler de son ventre chamboulé.
— Disons qu’au championnat des mufflées, tu mérites le haut du podium. Tu as fini tous les cadavres qui jonchent le sol de ta cuisine ?
— Trop de mélanges, pas assez ...